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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

Jeux 2024 « Jeux 2024, le tremplin francilien », est le podcast de la Région Île-de-France tourné au cœur des derniers préparatifs des Jeux olympiques et paralympiques. Dans ce 5e et dernier épisode de cette série, embarquez pour une découverte immersive de la Semaine olympique de la commune d'Aubergenville (78), labellisée « Terre de Jeux 2024 ». Car oui, les Jeux se vivent partout en Île-de-France !

« Jeux 2024, le tremplin francilien », est le podcast de la Région Île-de-France enregistré au cœur des derniers préparatifs des Jeux olympiques et paralympiques. 

Dans ce dernier épisode, nous avons mis le cap sur la ville d’Aubergenville (78) pour rencontrer Carlos Soares, élu au sport à la ville d'Aubergenville. 

Pendant 5 jours, la commune a proposé des animations, et de nombreuses activités pour célébrer comme il se doit les Jeux olympiques et paralympiques. Une véritable semaine olympique avant l'heure !

Ce projet festif, subventionné par la Région, a pour but de promouvoir l’activité physique, sensibiliser et faire découvrir les disciplines olympiques et paralympiques tout en créant un engouement autour des Jeux.  

Écoutez l'épisode : fêtes aux villages pour l'ouverture des Jeux

Journaliste

Vous écoutez Jeux 2024, le Tremplin Francilien, un podcast de la région Île-de-France, tourné au cœur des derniers préparatifs des Jeux olympiques et Paralympiques. Champions du monde, acteurs culturels, bénévoles, travailleurs de l'ombre, tous sont déjà quotidiennement engagés avec ténacité et enthousiasme dans les prochains jeux et tous ont bénéficié du soutien de la région. À travers leurs histoires, découvrez l'héritage durable des Jeux 2024 pour les Franciliens.

Enfants

On fait des courses — et on a fait le saut !

Journaliste

Est-ce que vous aimez faire du sport ?

Enfants

Oui, on aime bien ! Très beaucoup ! Parce que c'est bien, c'est pour le cœur, pour qu'on prend des forces. Le sport, c'est bon pour notre futur et on aurait toujours besoin de sport dans notre vie.

Journaliste

Et voilà, nous y sommes presque. Plus que quelques jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et Paralympiques. Partout, effervescence et émulation. Dans les villes, les villages, aux quatre coins de l'Ile-de-France, on célèbre le sport tous les jours et à tout âge.

Enfants

Allez, allez, allez, allez, allez !

Animateur

Il faut faire 5 énormes bons. On va mesurer la distance que vous avez parcourue. Vas-y. Un, deux, trois, quatre et cinq. 8,40 mètres, super !

Journaliste

En attendant de vibrer face aux exploits des athlètes olympiques et paralympiques, la région finance jusqu'à 10 000 €, de nombreux événements festifs, gratuits et locaux, célébrant les Jeux. Initiation aux disciplines olympiques, rencontres avec des athlètes ou encore activités culturelles se tiennent un peu partout sur le territoire, depuis le 22 juin et jusqu'au 15 septembre. Pour en parler, direction Aubergenville, commune des Yvelines, située à 45 kilomètres de Paris. Ici, du 24 au 29 juin, la ville s'est mise aux couleurs des Jeux olympiques en proposant de nombreuses animations aux quatre coins de la ville et dans ces clubs sportifs. Port de la flamme olympique, fête du sport, découverte des disciplines olympiques et paralympiques, judo, parajudo, tir à l'arc, battle de breakdance, entre autres, et, pour commencer, une journée d'initiation à l'athlétisme. Ce jour-là, il fait chaud, le soleil tape sur la pelouse du terrain de sport et les enfants, tenant fermement leur bouteille d'eau, ont des sourires vissés aux lèvres.

Aujourd'hui, c'est une journée d'initiation à l'athlétisme. Qu'est-ce que vous préférez dans l'athlétisme ?

Enfants

La course.

Journaliste

C'est quoi la course la plus rapide que vous ayez faite dans votre vie ? Est-ce qu'il y a un jour où vous avez dû courir très, très vite ?

Enfants

- J'ai déjà couru hyper vite pour rattraper mon bus et aussi pour jouer à chat. Mais ma technique pour courir vite, c'est que je fais comme s'il y avait un chien derrière moi et je cours.

- Ma technique, c'est que je prends de l'élan. Après, je cours. Moi, je m'appelle Dado et j'ai neuf ans. Moi, je m'appelle Ramatoulaye et j'ai six ans. Moi, je m'appelle Asyl et j'ai neuf ans.

Journaliste

Là, toutes les trois, vous portez des casquettes blanches avec écrit dessus: Terre de Jeux 2024. Les Jeux olympiques, ça vous intéresse ? Vous allez suivre ?

Enfants

Oui. Pour voir des gens faire du sport, courir avec la flamme, puisque j'aime courir. Et ça m'intéresse beaucoup. Pour moi, rien de difficile dans le sport. Mais ce qui est bien dans le sport, c'est que ça donne de l'énergie pour nous et pour tout le monde.

Journaliste

Aux côtés des enfants, Melvin, 18 ans, étudiant en école de commerce l'année et animateur sportif l'été. La clé pour intéresser et amuser les enfants: être clair, ludique et allier sport et jeu. Sprint, saut en longueur, viser, points, perches et course de haie, les activités proposées sont exclusivement centrées autour de l'athlétisme.

Animateur

Allez, les filles, on change l'activité. C'est pas dans la file. Allez, recule un peu. Là, mets-toi au milieu. Ce n'est pas grave, au milieu, juste au milieu. Eh bien, le sport, tout d'abord, c'est hyper important pour les jeunes. Ils ont besoin de se dépenser et il faut qu'ils s'éclatent en extérieur en plus. Notre tournée se fait l'été, on est dehors sous le soleil, ils adorent, on entend des rires, des rigolades. C'est juste trop cool. Moi, j'adore partager, je fais de l'athlétisme depuis bientôt 10 ans. Sans sport, on reste à la maison, on glandouille et puis on commence à procrastiner et c'est pas toujours bon. Donc après avoir fait une bonne séance, on peut faire n'importe quoi après, parce qu'on est chaud.

Journaliste

Les jeux, vous allez les suivre ?

Animateur

Bien évidemment. On s'est inscrits dès le début, on a pris des places et on va suivre ça de près. Même si on n'y est pas, la télé, elle sera allumée toute la journée pour suivre les jeux.

Journaliste

À nos côtés, ce jour-là, Carlos Soares, élu au sport à la ville d'Aubergenville. Sa mission: encourager les jeunes à faire du sport, mais aussi favoriser le développement du handisport. Après une matinée consacrée à l'athlétisme, il nous conduit au club de pétanque de la ville.

Carlos Soares

La ville prend des mesures en faveur du handisport. Le sport permet de sortir de l'invisibilité, puisqu'effectivement, on partage, on rencontre d'autres personnes, on crée des nouveaux liens, on partage les efforts, on partage les joies, on reste solidaire, on s'entraide. Bien souvent, c'est les autres qui nous aident à avancer.

Journaliste

Cet après-midi-là, jeunes et moins jeunes venant de différentes villes du département, en situation de handicap ou non, polyhandicap ou handicap psychique, se retrouvent pour un tournoi annuel de pétanques, de boules molles et de boccia. Une discipline olympique, un équivalent de pétanque qui se joue assis, parfois avec des rampes et toujours avec des boules plus volumineuses. La foule est dense, l'ambiance est bonne, voire surchauffée. Vous êtes prêt, Patrick ?

Patrick

Moi, je suis en forme, ne t'inquiète pas !

Ambiance sonore

C'est moi, tu vois. Le numéro 9. Est-ce qu'il est là, le 9 ? Le numéro 9, il est quelque part ? Et toi, comment tu t'appelles ? Patrick, comme Patoche. C'est la casquette. Inès. Voilà, on bouge. On bouffe le bonheur. C'est la deuxième fois qu'on fait cette année. L'année dernière, on a gagné un cochonnet. Un cochonnet. Vous avez gagné un cochonnet ? Oui, et puis des médailles.

Journaliste

Qu'est-ce que vous aimez avec la pétanque ?

Participants

Parce que j'aime bien. On fait des rencontres, en même temps. Et puis voilà.

Participant 2

Moi, les boules, c'est la pétanque. Je tire et je pointe.

Journaliste

Est-ce que vous avez une méthode particulière ?

Participant 2

Ouais, j'ai ma tactique. Je lève le cochonnet, moi. Et après, je prends le point.

Journaliste

On disait, on est là pour le plaisir. Qu'est-ce qui vous rend heureux au quotidien ?

Participants

Tout. Surtout regarder les nuages. On rigole bien, on s'amuse bien. Moi, ça me fait rire. Surtout le cochonnet. C'est petit, c'est rond, ça roule. Tout roule.

Journaliste

Aux côtés de Patrick, Carine Allan et Christine Robin, chargées de mission à la municipalité et dans un foyer d'accueil médicalisé, ainsi que José Dasilva, président du club d'Aubergenville Pétanque. Carine, en fauteuil roulant elle-même, accueille sous un arbre et organise une main de maître cette journée avec en ligne de mire...

Carine Allan

C'est les valeurs partagées, c'est les valeurs du bien vivre ensemble. Là, cet après-midi, il y aura des enfants, des ados, des adultes, des personnes en danger, des personnes valides, des personnes en situation de handicap, des personnes de tous horizons. Vous voyez, c'est juste être ensemble, être différent. Et c'est cette richesse-là, c'est le plaisir d'être ensemble. Voilà.

Christine Robin

C'est vraiment important qu'au fil du temps, se tissent des liens sociaux parce que dans les foyers, souvent, les personnes sont un peu privées de cette sociabilité.

Journaliste

Au quotidien, aux côtés des personnes en situation de handicap, Christine Robin souligne, confiante, les évolutions et le chemin parcouru en matière d'insertion des personnes en situation de handicap.

Christine Robin

Moi, je pense que depuis 15 ans que je suis en foyer ou en mas, ça a beaucoup évolué et on parle de plus en plus d'insertion. Et peut-être qu'un jour, il n'y aura plus besoin de ces maisons. Peut-être qu'un jour, on sera vraiment dans l'inclusion complète. C'est-à-dire les gens habiteront dans des appartements et ce sera vraiment, ça sera autre chose. Mais même là, avec les Jeux Paralympiques, on en parle quand même plus. On a vraiment maintenant, il y a un public. On en parle. On parle des personnes en situation de handicap. Parfois, on dit : bon, on leur fait de la place. Mais faire ensemble, c'est autre chose encore.

Carine Allan

Parce que vraiment, on fait ensemble de A à Z. Ce n'est pas: On fait avec. Non, on fait ensemble.

Journaliste

Ensemble, avec une multiplicité de partenaires, l'objectif est non seulement de permettre l'inclusion et de sortir le handicap de l'invisibilité, mais aussi, grâce au handisport, de sensibiliser la population à tous les âges. Ce jour-là, qu'on soit valide ou non, le programme est le même : boccia et boule molle pour tout le monde.

Carlos Soares

Pas se mettre des bâtons dans les roues, mais se mettre à leur place un peu et dire: Ça serait comment ? C'est ce que tout le monde devrait avoir dans sa tête, dire: Ça serait nous ? Voilà, on ferait comment ? On ferait comme ça.

Christine Robin

Cette fois-ci, ce n'est pas seulement on leur fait de la place, mais on se met à leur place. Et ça, ça, ça C'est le plus difficile, mais c'est le plus efficace, à mon avis, pour bien comprendre ce qui se passe.

Carine Allan

Agir. Agir ensemble. Et c'est comme ça qu'on déconstruit justement toutes les peurs qu'il peut y avoir naturellement. Par le jeu !

Journaliste

C'était Jeux 2024, le tremplin francilien, un podcast de la région Île-de-France. Dernier épisode. Merci à la ville d'Aubergenville. À ses habitants et au club de Pétanque. Merci à Christine Robin, Carine Allan, José Da Silva, Carlos Soares et Melvill. 

Et maintenant, place au jeu !

Découvrez tous les sites de compétition et les fanzones près de chez vous

Grâce au service numérique « Île-de-France Terrain des Jeux », découvrez sur 2 cartes interactives tous les sites de compétition et les fanzones des Jeux olympiques et paralympiques en Île-de-France.

Accéder au service numérique -  Île-de-France Terrain des Jeux. 

Crédit photo : @Paris 2024 / Florian Hulleu

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