Spectacle « Cabaret de l'exil - Femmes persanes »

Soutenu par la Région, le Théâtre équestre Zingaro propose, au Fort d’Aubervilliers (93) jusqu'au 31 décembre 2024 (le succès lui vaut des prolongations), un spectacle où l'homme et le cheval dialoguent une fois encore.

Intitulé « Femmes persanes », cette nouvelle création est en fait le 3e volet de la série « Cabaret de l'exil » (voir encadré plus bas).

Qu'elles soient afghanes ou iraniennes, le spectacle rend hommage à des femmes en exil qui revendiquent leur identité et convoquent une mémoire ancestrale : celle de l’antique civilisation scythe fondée sur le matriarcat.

Un peuple chez qui le cheval a créé l'égalité femmes-hommes

Chez ce peuple nomade où le cheval a créé l'égalité entre les genres, chevaucher de longues distances et encourager sa monture au combat fut l’apanage des femmes aussi bien que des hommes. Et il en était de même pour la pratique des arts.

Bartabas, qui a fondé Zingaro il y a près de 40 ans, a fait appel pour l’occasion des artistes iraniennes musiciennes, chanteuses et danseuses. 

Intégrées à sa tribu mi-femmes mi-chevaux, elles font entendre, par la voix de poétesses célèbres ou anonymes, le chant d’une femme persane affranchie de ses attributs mystiques et revendiquant son droit à la passion amoureuse.