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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

étudiants-ambassadeurs Dans le cadre des Trophées des étudiants-ambassadeurs de l’Île-de-France, Mayssane Akhamlich, étudiante francilienne en échange à l’université de Bologne et danseuse de tango passionnée, a développé un site Internet comme un guide dédié au tango dans la région.

C’est d’abord l’histoire d’une passion, la sienne : le tango. Mayssane Akhamlich le pratique depuis son arrivée en Île-de-France en 2021, pour suivre une licence de droit-philosophie à l’Université Paris-Panthéon-Assas. C’est à travers cette danse que la jeune étudiante originaire de Lille explore alors Paris. Les milongas, les bals à tango, accueillent les passionnés de cette fameuse danse argentine aux 4 coins de la capitale. C’est aussi cet amour pour le tango qui la mène à proposer son projet via le concours régional des Trophées des étudiants ambassadeurs de l’Île-de-France.

La danse comme fil conducteur

À l’automne dernier, alors qu’elle s’apprête à partir pour un semestre d’études à Bologne, en Italie, Mayssane découvre l’existence des Trophées des étudiants-ambassadeurs de l’Île-de-France, le dernier jour des inscriptions. Ce dispositif récompense les étudiants qui réalisent un projet valorisant l’Île-de-France, lors de leur année de mobilité. Mayssane postule avec en tête une idée de projet claire : proposer une découverte de la Région, à travers sa danse fétiche et ses lieux emblématiques. Ce sera un site Internet, intitulé « L’Île-de-France au rythme du tango ».

Ce projet représente pour elle la possibilité de faire vivre cette expérience à d’autres, en Île-de-France.
 

Crédit photo : © Mayssane Akhamlich

L’idée m’est bien sûr venue de mon expérience, mais aussi d’un voyage universitaire à Istanbul avec ma professeure de tango et une cinquantaine d’étudiants. Nous avons parcouru la ville, en fonction des lieux où nous dansions le soir.

Une histoire francilienne du tango

Arrivée en Italie pour son semestre d’échange, l’étudiante se met en quête d’informations. Elle connaît bien quelques lieux parisiens, mais veut élargir son spectre de recherche à toute l’Île-de-France. À distance, elle repère quelques endroits, fait fonctionner le bouche-à-oreille et s’inscrit sur des groupes dédiés au tango sur les réseaux sociaux.

De retour en France, elle court d’un département francilien à l’autre pour raconter les habitants qui font vivre cette culture et mettre en avant les liens humains qui se tissent autour du tango.

Petit à petit, elle construit son site Internet et l’alimente en français et en anglais. Novice en la matière, elle l’élabore grâce aux outils que la Région partage dans la newsletter envoyée aux participants du concours. En parallèle, elle réalise quelques posts sur son compte Instagram dédié.

Crédit photo : © Mayssane Akhamlich

Le projet lui plaît tellement qu’elle suit aujourd’hui un diplôme universitaire en droit de l’art et de la culture, en parallèle de son stage dans un cabinet d’avocats. Pour les Trophées, elle remporte la médaille d’or et profitera des 3 000 euros du prix pour voyager aux États-Unis et rendre visite à l’amie avec laquelle elle a commencé le tango.

Depuis, le projet a fait son chemin, relayé notamment par ses amis du monde entier rencontrés à Bologne et qui ont suivi sa réalisation au long cours. Mayssane espère que son site donnera au plus grand nombre l’envie d’enchevêtrer leurs pas dans l’une des milongas franciliennes ou sur les quais de Seine, où le tango est dansé en plein air.

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