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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

Valerie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France et Valérie Lacroute, Vice-présidente de la Région Île-de-France chargé de l’Agriculture et de l’Alimentation ont réuni ce jour les élus agricoles franciliens pour faire le point sur la situation de l’agriculture francilienne après une moisson dont les résultats ont été fortement impactés par une pluviométrie inédite depuis les semis.

Il faut remonter 40 ans en arrière pour retrouver un tel effondrement des volumes récoltés dans notre pays.

L’excès de précipitations tout au long de l’année a conduit à une chute spectaculaire des rendements des céréales d’été et des protéagineux (blé, orge, pois, féverole, etc.) que produisent 90% des agriculteurs d’Ile-de-France, historique grenier à blé du pays. Tributaires naturels du fleurissement des cultures, les apiculteurs professionnels de la région ont également souffert de ces dérèglements climatiques.

En attendant des expertises plus complètes, on peut estimer la perte moyenne de la récolte à 30 %, et jusqu’à 50% dans certaines exploitations, notamment en agriculture biologique. 

Si cette catastrophe agronomique rappelle celle de 2016 de triste mémoire, la situation économique des exploitations en revanche est bien plus difficile sous le double effet de la baisse des prix mondiaux et de l’inflation des moyens de production. Baisse des volumes, baisse des prix et hausse des charges : les entreprises agricoles sont frappées de plein fouet dans un contexte de crise agricole et d’abandon du projet de loi d’orientation, qui a encore attisé la colère. A cela s’ajoute l’épizootie de fièvre catarrhale ovine qui n’épargne pas l’Ile-de-France et appelle une mise en place rapide de la vaccination. A la demande des éleveurs, la Région financera les équipements collectifs et mobiles nécessaires à la protection rapide des troupeaux.

Parce qu’elle sait que l’avenir de l’Ile-de-France est indissociable de celui de son agriculture et que la souveraineté alimentaire de nos territoires exige de garantir la pérennité de nos fermes, Valérie Pécresse a toujours été aux côtés des agriculteurs franciliens chaque fois que le changement climatique ou les crises sanitaires les a durement atteints depuis le début de son mandat.

Elle a donc décidé cette fois encore de mobiliser les crédits régionaux pour leur venir en aide et leur apporter une aide de résilience avec une enveloppe exceptionnelle de 5,5 Millions d’euros. Dans le respect des règles européennes de minimis, cette enveloppe permettra :

- De verser une aide forfaitaire de résilience de 1500 euros aux producteurs de grandes cultures ayant perdu plus de 20% de leur récolte globale de blé, d’orge, de colza, de pois et de féveroles.

- De porter cette aide à 1800 euros pour les producteurs ayant contracté une assurance multirisque climatique.

- De mettre en place un bonus de 300 euros pour les producteurs en Agriculture Biologique, portant ainsi l’aide pour les non-assurés et les assurés à respectivement 1800 et 2100 euros d’aide. 

- De verser une aide de 1500 euros aux apiculteurs professionnels, non cumulable avec l’aide aux producteurs de grandes cultures.

- De verser 20 000 euros aux groupements de défense sanitaire pour l’équipement des couloirs de contention nécessaires à l’efficacité de la vaccination des troupeaux ovins et bovins face à l’épidémie de Fièvre Catarrhale ovine type 3.