Le Conseil régional d’Île-de-France, réuni ce jour en séance plénière, a adopté un rapport portant sur la Dotation Globale de Fonctionnement des lycées (DGFL), qui est la principale source de financement du fonctionnement des lycées publics par la Région Île-de-France. Elle est en hausse de +2,9 % en 2024 et s’élève à 86 M€ (contre 80,9 M€ en 2022).
La progression de la DGFL (Dotation Globale de Fonctionnement), s’inscrit ainsi dans le cadre d’une hausse massive des moyens alloués aux lycées depuis 2016. En 2023, plus de 1,8 Md€ sont dédiés à l’éducation. Pour James Cheron, Vice-président de la Région Île-de-France chargé des lycées : « En 2023, la Région Île-de-France consacre près de 4 000 € pour les lycéens du public, c’est-à-dire deux fois plus qu’en 2016. »
Pour la DGFL 2024, la Région Île-de-France a souhaité, à nouveau, engager des mesures pour atténuer les effets de l’inflation sur les budgets des établissements. La Région applique ainsi une majoration de +3,7 % pour prendre en compte l’inflation des catégories de dépenses directement supportées par les établissements. Cette mesure exceptionnelle s’applique pour la deuxième année consécutive et représente pour 2024 un surcoût pour la Région de 2,9 M€.
L’évolution globale de la DGFL intègre également l’évolution du nombre d’établissements et des effectifs lycéens (+0,64 %).
Afin d’atténuer d’éventuels effets de rupture, les hausses et les baisses sont encadrées (-1% et +2 % en 2023) à l’exception des lycées en montée pédagogique, c’est-à-dire ouverts depuis moins de trois ans.
Dans le rapport voté, la Région finance également la dotation internats et les dotations contrats d’entretien obligatoires (CEO) et contrats techniques obligatoires (CTO), soit une enveloppe globale de plus de 103 M€.
À ces dotations, s’ajoutent d’autres subventions octroyées aux lycées, comme le budget d’autonomie éducatif. Très dynamiques, les dépenses d’énergie (chauffage et électricité) et d’approvisionnement pour la restauration scolaire (dont les tarifs sont gelés pour près de 50 % des familles, après 3 ans de gel total) font, quant à elles, l’objet d’une prise en charge directe par la Région et ne pèsent pas sur le budget des établissements.