Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France a déposé plainte contre l’association « Urgence Palestine », pour diffamation et mise en danger de la vie d’autrui, suite à la large diffusion d’une affiche placardée dans Paris l’accusant de complicité de génocide à Gaza.
Valérie Pécresse rappelle que la Région Île-de-France a voté en novembre 2023 deux aides humanitaires d’urgence destinées aux populations civiles victimes du conflit israélo-palestinien: une pour les victimes israéliennes du 7 octobre, une pour les populations palestiniennes de la bande de Gaza.
500 000 € de subventions ont ainsi été accordés répartis comme suit : 250 000 € pour subvenir aux besoins de première urgence et de première nécessité à destination des populations civiles israéliennes frappées par l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre par le biais des ONG Maguen David Adom et Latet, et 250 000 € à destination des populations civiles palestiniennes bombardées dans la bande de Gaza via les ONG Acted et Croix Rouge.
A ceci s’est ajoutée une nouvelle aide complémentaire, adoptée le 28 mars dernier par les élus régionaux, de 100 000 euros à l’UNICEF au bénéfice des enfants palestiniens de Gaza.
La Région Île-de-France rappelle que contrairement aux fake news relayées sur les réseaux sociaux par des militants de gauche et d’extrême gauche, aucun euro d’aide de la Région n’est allé au financement de l’armée israélienne, ce que l’association Latet a confirmé. La vocation de l’aide de la Région est purement humanitaire, elle va exclusivement au soutien des populations civiles victimes de la guerre, israélienne comme palestinienne.
Valerie Pécresse a par ailleurs depuis toujours pris position pour une résolution du conflit au Proche-Orient avec deux Etats, Israéliens et Palestiniens, vivant dans le respect mutuel de leurs frontières et de leur sécurité, position qui a été rappelée par la délibération du Conseil régional votée à l’unanimité en novembre 2023.
L’association « Urgence Palestine » en accusant, par voie d’affiches placardées dans Paris, Valérie Pécresse d’être « complice du génocide à Gaza » déforme sciemment les faits à des fins de manipulation politique et de déstabilisation. Dans un contexte de menace terroriste islamiste élevée, l’association prend le risque de mettre une cible dans le dos de la présidente de région en relayant des fakes news sans aucun fondement. Valérie Pécresse demande à la justice que de telles pratiques soient sévèrement sanctionnées.