Cinéma Portée à l'écran avec l'aide de la Région, l'histoire vraie d'une jeune fille ayant échappé, avec ses parents, à la rafle du Vél' d'Hiv, à Paris en 1942, en trouvant refuge chez des voisins. Et en devant y rester longuement.
Réalisé par Niels Tavernier avec le soutien de la Région, La Vie devant moi raconte l'histoire d'une survivante de la rafle du Vél' d'Hiv, en juillet 1942 à Paris, qui s'est soldée par l'arrestation et la déportation de 13 152 Juifs hommes, femmes et enfants. Et à laquelle seuls une centaine d'hommes ont survécu.
Le film est né du témoignage de Tauba Zylbersztejn qui avait été filmé en 1997 dans le cadre de Survivors of the Shoah Visual History Foundation, une collecte de récits de survivants de la Shoah lancée par le cinéaste Steven Spielberg dans la foulée de la réalisation de son film sur la déportation, La Liste de Schindler (sorti en 1994).
L'histoire : Tauba, une adolescente pleine d’énergie, échappe de justesse avec ses parents à la rafle du Vél' d’Hiv. Un couple, les Dinanceau, leur propose de les cacher provisoirement dans un minuscule débarras de leur immeuble, sous les toits de Paris, le temps que les choses se calment. Malheureusement, ce qui devait être temporaire s’éternise, et la famille s’enfonce dans le silence et l’immobilité. Mais Tauba est une battante, et rien ne l’empêchera de bousculer son destin.
Pour ancrer la fiction dans l’Histoire, Nils Tavernier a inséré des images d’archives tout au long du film. Celui-ci s'ouvre d'ailleurs par un extrait du témoignage de Tauba Zylbersztejn filmé en 1997 pour la collection d'archives dont Steven Spielberg est à l'initiative.
Avec Violette Guillon dans le rôle principal, Guillaume Gallienne, Adeline D'Hermy...
Bande-annonce
Les actions de la Région pour le devoir de mémoire des jeunes
La Shoah
Chaque année, la Région transmet aux lycéens le souvenir du Génocide au moyen d'un dispositif mis en place avec le Mémorial de la Shoah, qui comprend :
- Des voyages d’études à Auschwitz organisés pour les lycéens volontaires (les participants préparent ces visites avec des intervenants du Mémorial). Pour l'année scolaire 2024-2025, la Région permet à plus de 700 lycéens issus d'une trentaine d'établissements de se rendre à Auschwitz.
- Des expos itinérantes d’affiches où, à travers graphismes et textes, les jeunes s'étant rendus à Auschwitz témoignent de l’expérience qu’ils ont vécue (ces expos sont mises à la disposition des lycées sur demande auprès du Mémorial).
- Une brochure annuelle intitulée Comment en arrive-t-on là ?, distribuée dans les lycées d’Île-de-France, et dont chaque numéro s'articule autour d'un dossier spécial.
Brochure pour lycéens sur la rafle du Vél' d'Hiv
La Grande Guerre, le Débarquement...
La Région mène d'autres actions pour le devoir de mémoire des lycéens avec notamment :
- Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux.
- Le Mémorial de Caen autour du Débarquement,
- La Fondation Charles-de-Gaulle autour de l'engagement...
170 productions ciné-TV aidées par an
La Région soutient la production ciné-TV en Île-de-France, une activité qui emploie 170 000 Franciliens.
En 2023 par exemple, cela a donné :
- 54 films de cinéma (fictions, documentaires et films d'animation) aidés au stade de la production,
- 43 créations pour la télévision (séries, téléfilms unitaires, documentaires, séries d'animation) aidés au stade de la production,
- 37 courts et longs métrages de cinéma aidés au stade de la finalisation/post-production,
- 42 scénaristes pour le cinéma ou la télévision aidés dans leur travail d'écriture.
Le tout, avec un budget qui s'est progressivement accru depuis 2017 pour atteindre 25 millions d'euros par an.
Les aides de la Région au cinéma et à l'audiovisuel
Les aides à l'écriture de scénario, à la production et après réalisation, pour des courts et longs formats dans tous les genres, pour le cinéma comme pour la télévision. Mais aussi le soutien aux festivals, aux cinémas d'art et d'essai, à l'éducation à l'image des lycéens...
Informations pratiques
Adresse
Salles de cinéma
Tarification
Payant
Durée : 1h31
Aide régionale (Fonds de soutien Cinéma) : 380 000 euros (dont un bonus pour écoproduction de 30 000 euros) à Bonne Pioche Films
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