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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

flamme olympique Ancien champion du monde de boxe, Jean-Marc Mormeck s’est trouvé un nouveau combat : celui de l'orientation professionnelle de la jeunesse d'Île-de-France. En tant que directeur général de l’Agence régionale de la promesse républicaine et de l’égalité des chances de la Région, il portera la flamme olympique.

Sextuple champion du monde de boxe dans 2 fédérations différentes dans les années 2000, Jean-Marc Mormeck a raccroché les gants pour mettre son expérience au service de la jeunesse francilienne en tant que directeur général d’Oriane, l’Agence régionale de la promesse républicaine et de l'orientation de la Région Île-de-France.

Des combats sur les rings du monde entier à la lutte pour la justice sociale avec la Région, son parcours impressionnant lui vaudra l’honneur de porter la flamme olympique en amont des Jeux de Paris 2024, aux côtés d’autres personnalités franciliennes notamment. 

Son engagement pour la jeunesse, les Jeux olympiques et l’honneur de porter la flamme : rencontre avec The Marksman (le tireur d’élite, ndlr).

Crédit photo : © Hugues-Marie Duclos
Jean-Marc Mormeck (au centre), aux côtés des autres porteurs franciliens de la flamme olympique.


 

« Aujourd’hui, je me bats pour les autres » : rencontre avec Jean-Marc Mormeck

Crédit photo : Sacha Heron

Quelle a été votre réaction quand vous avez su que vous alliez porter la flamme olympique ?

Jean-Marc Mormeck : C’était une grande joie. C’est un symbole très puissant. J’ai été champion du monde plusieurs fois, j’ai accompli des choses, j’ai réalisé des rêves et, malgré tout, je peux continuer à rêver avec cette flamme.

À votre avis, pourquoi vous avoir choisi comme porteur de la flamme olympique ?

J.-M. M. : La présidente de la Région connaît mon attachement au sport amateur, et je pense qu’elle a su que ça me toucherait d’y participer de cette belle manière.
 

Les Jeux olympiques, qu’est-ce que ça représente pour vous ?

J.-M. M. : C’est un magnifique rendez-vous mondial. Quand j’étais gamin, avant même de boxer, j’étais déjà captivé par les Jeux olympiques. Quand on suit les Jeux, on suit tous les athlètes. C’est le lieu de tous les exploits.

Quel est votre meilleur souvenir des Jeux ?

J.-M. M. : Je n’étais pas encore né, mais il y a un moment que je trouve fort. C’est quand la situation était la pire possible : en 1936, c’est la ségrégation aux États-Unis, Hitler est au pouvoir en Allemagne et, au milieu de tout ça, Jesse Owens fédère le monde entier autour de son exploit à Munich. Ça, c’est ce que le sport peut apporter de mieux.

L’Agence régionale de la promesse républicaine et de l’égalité des chances (Oriane) n’est plus un projet, c’est une action. Une action bien réelle pour aider les jeunes (...).

Est-ce que vous appréhendez le relais de la flamme ?

J.-M. M. : Je ne suis pas quelqu’un qui a peur. Je le prends comme un beau moment. C’est un privilège, pas un challenge. Vous n’avez pas peur pas quand on vous offre un cadeau !

Vous vous engagez pour les jeunes désorientés. Pourquoi avoir choisi ce nouveau combat ?

J.-M. M. : Avant, je me battais pour moi, aujourd’hui, je me bats pour les autres. Je viens d’un quartier difficile. Je sais ce que pensent les jeunes qui grandissent là, comment ils réagissent. Avec ma notoriété, c’est plus facile d’aller les chercher pour les aider. 

Comment décririez-vous votre projet avec ces jeunes ?

J.-M. M. : Je dirais que l’Agence régionale de la promesse républicaine et de l’égalité des chances (Oriane) n’est plus un projet, c’est une action. Une action bien réelle pour aider les jeunes de quartiers difficiles à s’orienter, pour lutter contre le décrochage scolaire et faciliter l’insertion professionnelle à tout âge.

C’est le combat le plus difficile que vous ayez mené ?

J.-M. M. : Je ne cherche pas à sauver le monde, je veux juste accompagner ceux qui le veulent. Et ils sont nombreux, mais ils ne savent pas comment s’orienter.

Ça veut dire quoi être Francilien pour vous ?

J.-M. M. : Je connais mieux l’Île-de-France que la Guadeloupe où je suis né. Je suis arrivé à Bobigny à 6 ans. Je suis Francilien et citoyen du monde : l’Île-de-France m’a forgé et le sport m’a permis de voyager dans le monde entier.

C’est quoi votre lieu préféré en Île-de-France ?

J.-M. M. : Bobigny, avec tous ses défauts et ses qualités, ce sera toujours chez moi. La preuve, après avoir combattu sur tous les rings du monde, du Madison Square Garden à l’Afrique du Sud, c’est ici que je reviens accomplir des choses qui ont du sens.

Comment la Région Île-de-France vous soutient-elle ?

J.-M. M. : La Région me soutient depuis plus de 4 ans, en m’associant à la création d’Oriane. Quand la Région m’a demandé de participer, j’ai tout de suite accepté.

Comment imaginez-vous la suite ?

J.-M. M. : Je ne tire pas de plans sur la comète. Je vois les choses comme Louis XIV, qui disait : « C’est toujours l’impatience qui fait perdre, alors je ne suis pas impatient, j’avance. »

Oriane, l'Agence régionale de la promesse républicaine et de l’orientation

Crédit photo : © Région Île-de-France

Créée en janvier 2023 par la Région Île-de-France, Oriane , l'Agence régionale de la promesse républicaine et de l’orientation, propose des services et des solutions concrètes à tous les Franciliens en quête d'orientation scolaire ou professionnelle, vers une formation, un emploi, un stage ou une reconversion.

Guichet unique de l’orientation tout au long de la vie, Oriane s’adresse à tous les Franciliens de 12 à 60 ans et plus.

Son objectif : garantir à tous les Franciliens un meilleur accès à l’orientation et à l’insertion professionnelle. 

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