Paris 2024 L’été dernier, les Franciliens n’ont pas fui les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, bien au contraire. Loin des promesses de désertion estivale, une étude de l’Institut Paris Region révèle que les habitants d’Île-de-France ont massivement participé aux festivités et vibré au rythme des épreuves.
Transports saturés, circulation paralysée, fuite des Franciliens… On annonçait le pire. Et pourtant, les Jeux de Paris 2024 ont su déjouer les plus sombres pronostics et transformer l’Île-de-France en un gigantesque terrain de fête.
En effet, dès le 24 juillet au soir, la l'Île-de-France s’est mise à l’heure olympique. Bravant la pluie, 65 % des Franciliens convergent dans les fan zones, les bars, chez des amis, ou s’installent devant leurs écrans pour suivre la cérémonie d’ouverture. Le début d’une belle histoire qui tiendra les Franciliens en haleine tout l’été.
Un été olympique et paralympique « made in Île-de-France »
Contrairement à l’exode redouté, l’Institut Paris Region révèle que 84 % des Franciliens sont restés sur place durant les Jeux olympiques et 86 % pendant les Jeux paralympiques. Mieux encore, plus d’un tiers confie être resté volontairement pour vivre cet événement historique.
Du Champ-de-Mars à la Seine-Saint-Denis et dans tous les autres départements, les fan zones ont pris vie, soutenues par les collectivités et animées par des bénévoles dévoués. Entre retransmissions des compétitions et concerts, l’ambiance était électrique. Les Franciliens ont trouvé 1 000 raisons de s’enthousiasmer pour « leurs » Jeux.
Des Franciliens avides de compétition
D’après la même étude, 88 % des habitants d’Île-de-France ont suivi au moins une compétition, sur place ou depuis chez eux. Si la télévision et la radio ont joué un rôle majeur avec plus de 600 heures de retransmission, l’accès gratuit à certaines épreuves depuis l’espace public a permis d’attirer un public nombreux, des passionnés ou de simples curieux. Un Francilien sur cinq s’est ainsi déplacé pour suivre une épreuve.
Les Jeux paralympiques n'ont pas été en reste. Longtemps boudé par les médias, le parasport a cette fois-ci bénéficié d’une couverture record avec 251 heures de diffusion télévisée, permettant à 81 % des Franciliens de suivre au moins une épreuve.
Un bilan positif et porteur d’avenir
Si avant l’été les sondages traduisaient craintes et inquiétudes, le bilan dressé par les Franciliens est aujourd’hui des plus élogieux. 8 habitants d’Île-de-France sur 10 jugent que l’accueil des Jeux a été une réussite et a contribué au rayonnement de la France à l’étranger.
Et les retombées ne se sont pas fait attendre : dans les clubs sportifs d’Île-de-France, les inscriptions se sont envolées à la rentrée de septembre, notamment dans les disciplines où les Bleus ont brillé comme la natation ou le tennis de table.
Si la flamme olympique et paralympique s’est éteinte, l’esprit des Jeux continue donc de brûler dans le cœur des Franciliens. Reste maintenant à transformer l’essai : continuer d’investir dans les équipements sportifs, soutenir les clubs, renforcer l’accessibilité des installations. C’est à ces conditions, souligne l’étude, que l’Île-de-France profitera pleinement de l’élan des Jeux.
L’héritage des Jeux en Île-de-France
Transports publics, logement et bien-sûr infrastructures sportives de 1er plan, à l’image du Stade nautique olympique de Vaires-sur-Marne, les Jeux de Paris 2024 ont légué un héritage important et durable à l’Île-de-France.
Et au-delà du legs matériel, cet événement d’envergure planétaire aura également permis d’accélérer de nombreuses transformations déjà engagées dans des domaines variés tels que le développement durable ou la formation professionnelle.
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