Artisanat francilien Lafrenchi – pour la petite française affranchie – propose des pâtes et des caramels à tartiner artisanaux en misant sur la qualité et les circuits courts. Elle se développe aujourd’hui sous la bannière des Sept Collines, une conserverie fondée à Paris par Ketty Six et Christophe Barut. Lafrenchi, adhérente de la marque « Produit en Île-de-France », était présente au salon du Made in France 2023. Présentation avec Ketty Six.
Comment avez-vous lancé votre activité ?
Ketty Six : Ingénieure agronome de formation, j’ai passé 18 ans dans le secteur tertiaire à exercer un métier de conseil dans lequel je m’épanouissais peu… Et je suis une grande gourmande dans l’âme ! Christophe, mon associé, est un ami de longue date. Ancien avocat et juriste d’entreprise, il a beaucoup voyagé et a notamment vécu à Rome une dizaine d’années. C’est là qu’il a découvert une cuisine simple et savoureuse, centrée sur le produit. En 2019, nous avons décidé d’unir nos forces pour créer les Sept Collines, une conserverie installée à Paris dans le 18e arrondissement, qui propose des recettes originales réalisées à partir d’ingrédients frais, récoltés localement et cuisinés en pleine saison.
Quelques mois plus tard, nous avons repris la marque Lafrenchi. Sa créatrice, Julie Trespeuch, cheffe pâtissière diplômée de l'école Ferrandi, souhaitait prendre du recul. Nous adorions ses produits, fabriqués de manière artisanale et privilégiant les circuits courts, de la mise en pot en passant par la réalisation graphique jusqu’au collage des étiquettes. Et puis, cela faisait sens de proposer à nos clients, en plus des recettes salées, une offre sucrée qui s’inscrit totalement dans l’ADN des Sept Collines.
Quelles sont les caractéristiques de Lafrenchi ?
K.S. : Nos pâtes à tartiner et nos caramels - 17 à ce jour - sont composés à 40 % de fruits à coques, essentiellement de la noisette, et de chocolat de chocolatier décliné en différentes saveurs. Le tout, sans aucun additif ni huile de palme, contrairement aux fabrications industrielles. Nous obtenons ainsi une texture 100 % naturelle, gourmande et singulière qui rappelle le praliné à l’ancienne.
Vous avez reçu une aide de la Région Île-de-France, en quoi cela vous a aidé ?
K.S. : Nous avons reçu un premier coup de pouce dans le cadre de l'Aide à la transformation agroalimentaire francilienne. Cela nous a permis de financer la création de nos locaux et l’acquisition de notre matériel de production. Par ailleurs, nous venons d’obtenir une aide TP’up qui nous permettra d’accompagner notre croissance en matière de prospection commerciale et de communication.
Que représente pour vous le fait d’être adhérent de la marque « Produit en Île-de-France » ?
K.S. : Cette marque régionale valorise le savoir-faire francilien. La dimension locale - avec ses exigences qualitatives et environnementales - est enracinée dans notre démarche. C’est une tendance de fond à laquelle nos clients adhèrent. Elle nous apporte aussi des débouchés commerciaux. Nos produits, distribués en épiceries fines en France et dans quelques points de vente en Europe, ont par exemple été sélectionnés pour la « fan zone » de la place de la Concorde lors de la Coupe du monde de rugby.
« Produit en Île-de-France », la marque régionale pour manger local
La marque certifie l’ancrage territorial de ses adhérents et l’origine tracée des produits. Sous cette marque collective, les producteurs bénéficient d’un rayonnement national.
Répondre à la demande en produits locaux, une idée qui a du sens à une époque où le consommateur est de plus en plus exigeant sur la provenance des produits qu’il achète.
Complémentaire de labels de qualité officiels comme les AOC, AOP, IGP, Label Rouge ou encore AB pour le bio, « Produit en Île-de-France » véhicule des valeurs fortes d’authenticité, de proximité, de fierté et d’accessibilité. Avec cette marque, la Région entend encourager le maintien d’une activité agricole pérenne et qualitative en Île-de-France avec des produits identifiés.
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