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Le château de Jouy-en-Josas et le campus d’HEC

Publié 23 juillet 2014

4 minutes

Au nord du site s’élève le château reconstruit au début du XIXe siècle. Son avant-corps central, couronné par un fronton triangulaire et rythmé par un ordre colossal corinthien, traduit l’influence de l’architecture palladienne. - Crédit photo : © Région Île-de-France, C. Décamps, 2000, ADAGP

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Du château « à l’italienne » sur lequel fut rebâti le château actuel ne subsiste plus aucun vestige, à l’exception de caves voûtées. Parmi elles figure une pièce mentionnée en 1719 comme une « salle à manger en forme de grotte ». - Crédit photo : © Région Île-de-France, C. Décamps, 2000, ADAGP
Les voûtes sont tapissées de coquillages incrustés sur un fond de meulière en rocaille. Ils sont agencés pour composer des motifs variés : cornes d’abondance, dragons ailés – ou comme ici, dauphins enlacés. - Crédit photo : © Région Île-de-France, C. Décamps, 2000, ADAGP
Le parc à l’anglaise créé par les frères Bülher pour le baron Mallet comportait sources, cascades, rochers, cours d’eau et réservoirs. Au cœur de ce réseau hydraulique se trouve l’étang supérieur, niché dans un écrin de verdure. - Crédit photo : © Région Île-de-France, C. Décamps, 2000, ADAGP
Derrière l’une des cascades, se cache une grotte monumentale. Elle apporte la note pittoresque indispensable à tout parc de la seconde moitié du XIXe siècle. - Crédit photo : © Région Île-de-France, C. Décamps, 2000, ADAGP
Totalement artificielle, cette grotte a été conçue pour rivaliser avec la « vraie » nature. Formée de blocs de meulière cyclopéens, elle abrite une spacieuse salle d’ombre. - Crédit photo : © Région Île-de-France, C. Décamps, 2000, ADAGP
En 1958, c’est à l’architecte René Coulon que la Chambre de Commerce de Paris confie la tâche de concevoir un campus pour HEC. - Crédit photo : © Région Île-de-France, C. Décamps, 2001
À l’ouest du campus, salles de cours et amphithéâtres occupent un long édifice de plain-pied et de plan rectangulaire, ponctué de patios. Les élévations du pavillon d’entrée sont rythmées par des claustras de béton. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
Les salles de cours sont largement ouvertes sur la nature environnante par des bandeaux de fenêtres. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
Au-delà des bâtiments pédagogiques, auxquels il est relié par un passage, se trouve le hall d’honneur, qui se distingue par ses murs-rideaux avec des panneaux en matériaux composites bleus. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
Le hall, espace de prestige, est dévolu aux grands événements de la scolarité à HEC, comme la cérémonie de rentrée ou celle de remise des diplômes. Il est surplombé par une bibliothèque. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
À l’est du site, dans la zone boisée, Coulon dissémine onze résidences étudiantes à la silhouette parallélépipédique, dont certaines sont édifiées sur pilotis. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
Les six résidences les plus petites, destinées à accueillir les élèves de troisième année, sont réparties autour d’un plan d’eau, dans lequel elles viennent se refléter. Ici, le bâtiment K. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
La chapelle située au nord du campus a été construite plus tardivement, en 1970, pour l’association des anciens élèves d’HEC par les architectes Bernard Delaye et Paul Durufle. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
L’intérieur de la chapelle est inondé de lumière, grâce à de grands panneaux vitrés qui la font abondamment pénétrer dans l’édifice, tandis qu’une clarté plus douce est apportée du côté opposé par une bande de verre disposée à la base du plafond. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
La chapelle abrite en son centre un sanctuaire circulaire, avec une charpente en bois rayonnante et un puits de lumière, qui assure l’éclairage direct de l’autel. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP
L’infirmerie respecte le parti constructif adopté par Coulon pour les résidences étudiantes : structure en béton sur pilotis, formes géométriques simples, lignes horizontales épurées. - Crédit photo : © Région Île-de-France, S. Asseline, 2002, ADAGP

Le campus d’HEC (Hautes Études Commerciales) Paris occupe une surface de 138 hectares, sur un site boisé qui s’étend en pente douce du rebord du plateau de Saclay vers la rivière. Dans ce cadre se côtoient un château du XIXe siècle, un parc à l’anglaise et, disséminés dans la nature, les bâtiments de l’école, qui se distinguent par leur architecture d’acier, de verre et de béton. 
 
En 1801, le fournisseur des armées Armand Seguin, à la tête d’une importante fortune, rachète le domaine de Jouy. Il y fait reconstruire par l’architecte Bienaimé un élégant château de style néoclassique. En 1841, le domaine est adjugé au baron James Mallet, époux de Laure Oberkampf. Ce dernier confie aux frères Bülher, célèbres paysagistes, le soin de réaménager le parc en tirant parti de sa topographie accidentée. Près d’un siècle plus tard, trop à l’étroit dans ses locaux du boulevard Malesherbes, l’école HEC envisage de s’installer en périphérie de Paris. En 1958, c’est chose faite : la Chambre de Commerce, dont elle dépend, décide de la transférer à Jouy-en-Josas, dans la propriété jusqu’alors restée aux mains de la famille Mallet. Le nouveau campus est inauguré en 1964 par le général de Gaulle. 

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