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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

Jeux 2024 Financé intégralement par la Région, le grand chantier du CREPS Île-de-France (Centre de ressources d'expertise et de performance sportive) pour les athlètes de haut niveau est achevé, Alors qu'il accueillera la délégation olympique d'Ukraine pendant les Jeux 2024, le CREPS modernisé constitue surtout un formidable héritage pour les sportifs franciliens. Rencontre avec son directeur, Michel Godard.

Le CREPS : un centre sportif hors norme pour les Jeux olympiques et Paralympiques

Sous la direction de Michel Godard, le Centre de ressources d'expertise et de performance sportive (CREPS) d’Île-de-France a bénéficié du financement de la Région pour se positionner comme une référence en matière de formation des sportifs de haut niveau.

Avec la fin des grands travaux d'aménagement conduits et financés à hauteur de 40 millions d'euros par la Région Île-de-France, l'équipement situé à Châtenay-Malabry (92) se veut être un lieu incontournable pour la préparation aux compétitions nationales et internationales, et notamment les Jeux olympiques et paralympiques de cet été.

Crédit photo : © DR

Le « Grand Creps », fleuron régional de la formation sportive

Crédit photo : © Ville de Châtenay-Malabry

La série de travaux d’aménagement et de construction a permis de redimensionner le centre sportif afin d’en faire un outil moderne et incontournable pour les athlètes de haut niveau.

2 nouveaux gymnases et 1 salle de musculation dernier cri sont venus s’ajouter aux équipements et permettent désormais des conditions d’entraînement optimales pour les pôles de haut niveau sportif et les délégations étrangères qui préparent les Jeux de Paris 2024.

Aux 17 salles existantes s’ajoutent également 7 salles de formation supplémentaires.

De quoi optimiser les conditions d’accueil des établissements scolaires et favoriser le double cursus des sportifs de haut niveau. Ces nouveaux équipements permettront la mise en place de nouvelles actions de formation en lien avec le mouvement sportif francilien dès la fin des Jeux olympiques et paralympiques de cet été.

La délégation ukrainienne choisit le CREPS comme base pour les Jeux

En amont et pendant des Jeux de Paris 2024, le CREPS aura l’honneur de recevoir la délégation olympique et paralympique ukrainienne.

Elle investira les lieux pour y réaliser sa préparation et y restera jusqu’à la fin de l’évènement. Les équipes ukrainiennes de badminton et para badminton, taekwondo, handball, escrime, ou encore breakdance profiteront ainsi des équipements flambants neufs du centre sportif régional.

Accueil, hébergement, restauration, équipements sportifs et médicaux : ils auront tout pour briller pendant les Jeux !

Crédit photo : DR

Par ailleurs, le CREPS fait aussi partie des Centres de préparation aux Jeux, reconnu par le Comité d’organisation des JOP et ouvert à toutes les délégations internationales qui désirent profiter de leurs installations pour les disciplines suivantes :

  • Badminton, 
  • Para badminton, 
  •  Basket-ball, 
  •  Basket fauteuil, 
  •  Beach-volley, 
  • Escrime, 
  • Handball, 
  • Hockey sur gazon, 
  • Judo, 
  • Rugby fauteuil, 
  • Taekwondo, 
  •  Tennis de table, 
  • Tir à l’arc, 
  • Volley-ball, 
  • Volley-ball assis. 

Ce sera notamment le cas de l’équipe de France féminine de hockey sur gazon, de cyclistes tricolores ou encore d’athlètes paralympiques de badminton.

Au-delà des Jeux, le CREPS Île-de-France constituera un héritage exceptionnel au profit des Franciliens, avec notamment la mise en place de nouvelles actions de formation en lien avec le mouvement sportif régional. 

Rencontre avec Michel Godard, directeur du CREPS Île-de-France

Crédit photo : © Région Île-de-France/Hugues-Marie Duclos

Expliquez-nous ce qu’est le CREPS Île-de-France ?

Michel Godard : CREPS veut dire « Centre de ressources d’expertise et de performance sportive ». C’est un établissement de formation. Il y en a 17 en France. Nous formons des sportifs pour le haut niveau, c’est-à-dire ceux qui visent les titres olympiques, mondiaux ou européens. Le CREPS forme aussi des éducateurs sportifs comme les maîtres-nageurs, les professeurs de remise en forme ou les entraîneurs, par exemple.

Quels sont les outils disponibles au CREPS Île-de-France pour accompagner les sportifs dans leur développement ?

M.G. : D’une part, il y a la partie sportive. Des salles de sport, des équipements de musculation, mais aussi des outils technologiques pour améliorer le suivi et les performances des athlètes. Et des installations médicales. Nous disposons aussi d’équipements de formation et de scolarité pour les cursus d’études.

Quel est votre rôle en tant que directeur général ?

M.G. : Je joue le rôle de chef d’orchestre entre les différents services. Que ce soient les services de formation, d’accueil, de ressources humaines ou de communication. Ma mission est de piloter et de coordonner les équipes qui sont au service de la performance sportive.

La volonté de la Région était de faire du CREPS le fleuron des centres sportifs en France. Mission accomplie.

Comment la Région Île-de-France accompagne-t-elle le CREPS ?

M.G. : La Région Île-de-France a financé l’intégralité du projet de rénovation et d’aménagement du CREPS, à hauteur de 40 millions d’euros. Grâce à ce soutien, nous disposons à présent d’équipements sportifs de haute qualité technique. 

Pourquoi ce projet était-il important ?

M.G. : Aujourd’hui, le CREPS est labellisé « Centre de préparation des Jeux olympiques et paralympiques ». Nous pouvons donc accueillir toutes les délégations françaises ou étrangères qui préparent les Jeux. La volonté de la Région était d’en faire le fleuron des centres sportifs en France. Mission accomplie. Nous pouvons recevoir plus de sportifs dans des conditions optimales.

Crédit photo : © Ville de Châtenay-Malabry

Le CREPS va accueillir et soutenir la délégation ukrainienne pendant les Jeux. Comment cela va-t-il se passer ?

M.G. : Plusieurs équipes ukrainiennes sont actuellement au CREPS ou viendront d’ici quelques semaines préparer les Jeux. Ces athlètes ont accès à tous les équipements sportifs dont nous disposons, mais aussi à un logement et au service de restauration.

À quoi serviront ces infrastructures après les Jeux de 2024 ?

M.G. : Les Franciliens et les fédérations sportives d’Île-de-France pourront profiter de ces nouvelles infrastructures. On peut appeler ça « l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques » ! Ils pourront intégrer des pôles spécialisés dans la pratique d’un sport ou participer à des stages de formation ou d’entraînement de manière plus ponctuelle. Ces services seront proposés à tous les Franciliens, sans limite d’âge.

Qu’espérez-vous pour la suite ?

M.G. : Que ces Jeux permettent d’enclencher une dynamique vers le sport, son développement et son attractivité, pour que les gens aient envie d’en faire ! Parce que cet engagement sportif est synonyme de santé et de bien-être, dans la vie comme au travail. C’est ce pour quoi je milite.

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