solidarité La Région Île-de-France et le Secours populaire français ont signé, le 28 mai 2019, une convention de partenariat qui scelle leurs ambitions communes pour lutter contre la pauvreté.
Le Secours populaire français agit depuis près de 75 ans en France, pour une plus grande solidarité, et pour lutter contre les inégalités sociales. Il accompagne les populations en situation de grande précarité : enfants, jeunes, réfugiés et migrants, famille monoparentales, personnes âgées,…
En île-de-France, ce sont :
- 200 lieux d’accueil,
- 15.000 bénévoles,
- 160.000 personnes aidées en 2018.
Hommage à Julien Lauprêtre, président du Secours populaire
Lors de la séance plénière du 28 mai, les élus régionaux ont aussi rendu hommage à Julien Lauprêtre, président du Secours populaire depuis 1955, décédé le 26 avril 2019. Un homme qui aura donné à l’association son visage humanitaire et développé les actions pour les enfants comme les « journées des oubliés des vacances ».
Ce 28 mai, lors de la séance plénière du Conseil régional, Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, et Jean-Louis Durand-Drouhin, président du Conseil de région Île-de-France Secours populaire, ont signé une convention de partenariat qui scelle leurs ambitions communes pour les 3 prochaines années.
Un partenariat pour lutter ensemble contre la pauvreté et les inégalités
La Région solidaire s’associe aux grands acteurs de la solidarité de son territoire. Elle mobilise ses propres leviers d’action pour renforcer leur engagement sur le terrain. La Région solidaire partage avec Emmaüs, la Croix-Rouge et le Secours populaire une ambition forte de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. L’objectif de la Région est d’améliorer ainsi le quotidien des Franciliens, par le renforcement des réseaux de solidarités existants.
Ce nouveau partenariat avec le Secours populaire permettra de porter des projets concrets : aide alimentaire, accès aux vacances, aide aux personnes âgées et aux familles… La Région veut renforcer les possibilités d’agir du Secours populaire au plus près des besoins des Franciliens, en priorité les jeunes et les enfants. Grâce à ce partenariat la Région et l’association mèneront une recherche concertée de financements européens. Des opérations conjointes de solidarité internationale et ultramarine pourront aussi être mises en œuvre.
3 axes de travail avec le Secours populaire
Ce partenariat s’appuie sur 3 axes de travail prioritaires :
- La solidarité d’urgence : écoute, aide alimentaire, vestimentaire, hébergement, lutte contre l’analphabétisme,
- L’accès à la santé et aux droits,
- La promotion de la citoyenneté.
730.000 euros d’aides régionales au Secours populaire français depuis 2016
La Région Solidaire
Le programme « Région Solidaire », adopté en juillet 2018, tend à faire de l’Île-de-France un territoire réconcilié et tourné vers l’avenir, qui met la solidarité au cœur de son intervention.
Enfants, familles, aide alimentaire, grand froid… : depuis 2016, la Région a accompagné le Secours populaire dans de nombreux projets de soutien direct aux Franciliens pour un montant total de 730.000 euros.
Des exemples :
- Pour les familles et les enfants en situation de précarité : financement d’un soutien scolaire au domicile impliquant les parents (4.338 euros en 2016 ), ateliers de soutien scolaire, aide à la parentalité, à la maîtrise de la langue française et suivi global des familles (32.000 euros en 2018).
- Pour permettre aux plus démunis de profiter d’instants culturels, conviviaux et ainsi sortir de temps en temps d’un quotidien difficile : 86 séjours familiaux à la mer, à la montagne ou à la campagne en 2019 pour 84.000 euros (77.000 euros en 2017, 96.000 euros en 2018), « journée des oubliés des vacances » (40.000 euros versés chaque année par la Région), « banquet des cheveux blancs » (10.000 euros).
- Pour améliorer les conditions de vie des sans-abris, lors des vagues de grand froid : des aides d'urgence accrues (35.000 euros en 2019, contre 15.700 euros en 2017).
- Pour l'aide alimentaire, mission prioritaire du Secours populaire : soutien logistique, achat de dentées, de tickets services, achat de véhicules et équipements frigorifiques… (plus de 200.000 euros depuis 2016).
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