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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

crise sanitaire La crise du Covid-19 ayant fortement réduit son activité, l'agence spécialisée dans la garde d’enfants Kangourou Kids, située dans l'Essonne, a sollicité plusieurs aides, dont le fonds Résilience et Collectivités. Témoignage.

Difficultés à faire face aux charges liées à la reprise d’activité pour les unes, ou d’accès au financement bancaire pour les autres, les conséquences de la crise sanitaire n’épargnent pas les entreprises d’Île-de-France. Et en particulier les petites structures telles que les TPE-PME.

Comme celles de l’hôtellerie-restauration, du commerce ou encore de l’événementiel, les entreprises des services à la personne ont été confrontées à une baisse de leur activité due au confinement. Des effets qui se font encore sentir aujourd’hui.

Témoignage de Kangourou Kids, bénéficiaire du Fonds Résilience et Collectivités

C’est le cas de l’agence Kangourou Kids de Massy-Palaiseau (91), spécialisée dans la garde d’enfants dès la naissance. Faisant partie des 121 agences du réseau Kangourou Kids, elle couvre le département de l’Essonne, entre Massy et Arpajon du nord au sud, et Juvisy et Gif-sur-Yvette de l’est à l’ouest. 

Jason Longlade, responsable de l’agence, a bénéficié de plusieurs dispositifs pour maintenir son entreprise à flot. Il table sur une véritable reprise de son activité début 2021.

Quelle est l'activité principale de Kangourou Kids ?
J. L. : Les demandes les plus fréquentes des parents concernent la sortie d’école. Nous nous chargeons d’aller chercher les enfants, de les faire goûter, de les aider à faire les devoirs, puis de leur proposer des activités. Nous faisons du sur-mesure en fonction des demandes des familles. Les parents nous soumettent leur besoin, nous cherchons la personne qui pourra le mieux y répondre, et nous nous occupons de toute la partie administrative. 

Quel est le profil des personnes avec qui vous travaillez ?
J. L. : Nos équipiers sont des étudiants, des retraités, mais pas seulement. Il s’agit la plupart du temps de contrats de travail à temps partiel, en raison de la nature particulière de notre activité. La situation de chaque salarié est différente car liée à l’organisation des familles qui nous sollicitent.

Quels effets a eu la crise sanitaire et le confinement sur votre activité ?
J. L. : Durant le confinement, nous avons eu très peu de demandes de garde. Seulement des parents qui ont des métiers spécifiques comme infirmier ou policier, et qui ont continué à travailler. Pendant cette période, nous étions entre 5% et 10% de notre activité habituelle. Nous avons recouru à de l’activité partielle pour nos salariés, par rapport aux contrats engagés, aux heures planifiées. Puis nous avons calculé le chômage partiel pour chacun d’entre eux.

Et depuis la rentrée de septembre ?
J. L. : Nous constatons que de plus en plus de sociétés ont mis en place le télétravail pour leurs salariés. Les parents peuvent donc emmener leurs enfants à l’école et aller les chercher. D’autres ont malheureusement perdu leur emploi. Depuis la rentrée, nous ne sommes donc pas revenus à 100% de notre activité. 

Avez-vous sollicité des aides pour surmonter cette crise sanitaire ?
J. L. : Oui, nous avons bénéficié des 1.500 euros du volet 1 du Fonds de solidarité pour les mois où nous avons enregistré une baisse de plus de 50% de notre activité (NDLR : le volet 1, clos le 31 juillet 2020, indemnisait jusqu'à 1.500 euros les pertes de mars 2020 à mai 2020). Cela nous a permis de payer quelques factures.

Ensuite nous avons aussi bénéficié du volet 2 du Fonds de solidarité (NDLR : ouvert aux bénéficiaires du volet 1, le volet 2, clos le 15 octobre 2020, proposait un complément jusqu'à 10.000 euros). Puis un confrère m’a parlé du fonds Résilience et Collectivités. Le soir même, j’effectuais la demande. Et j’ai obtenu ce prêt, remboursable sur 6 ans, avec 2 ans de différé. Je l’utilise pour payer différentes cotisations comme l’Urssaf, des factures, le loyer… La démarche est simple et pédagogique. C’est l’aide qui répond le plus aux entreprises qui, comme la mienne, ont des trous dans la raquette.

Je bénéficie aussi de la force du réseau de franchisés Kangourou Kids, car nous avons des chiffres à l’échelle nationale. Mon conseil : n’hésitez pas à solliciter les réseaux d’entrepreneurs pour bénéficier des aides disponibles.

Comment envisagez-vous la suite ?
J. L. : Mon objectif est de parvenir à stabiliser l’activité de mon entreprise en faisant le plein de contrats. Pour l’instant, une tendance se dessine, d’après mes échanges avec les parents. Selon eux, le télétravail devrait se poursuivre jusqu’en décembre. Je table sur un regain d’activité seulement à partir de janvier 2021. Nous avons perdu une grande partie de notre chiffre d’affaires en 2020. Aussi, nous espérons gagner 5% de chiffre d’affaires en plus par rapport à notre prévisionnel de 2020 en janvier.

Le fonds Résilience Île-de-France et Collectivités 


Pour qui ?
TPE, micro-entreprises et associations de 0 à 20 salariés. Et aussi structures de l’économie sociale et solidaire ayant au moins 1 salarié. Les entreprises du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, des loisirs et du bien-être de 20 à 50 salariés, touchées par les nouvelles restrictions, sont désormais éligibles.

Condition ?
Accès au financement bancaire limité ou impossible. 

Aide ?
Avance remboursable à taux zéro et sans garantie, sur une durée maximale de 6 ans, avec un différé de remboursement d’une durée maximale de 2 ans.

Montant ?
De 3.000 euros à 100.000 euros.

Plus d'infos dans l'espace www.iledefrance.fr/fondsresilience 
Voir aussi dans notre article et notre brochure « fonds Résilience Île-de-France et Collectivités »

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