entreprises Alors que ses points de vente ont souvent dû rester fermés ces derniers mois, Adventure, concepteur et fabricant de parapentes motorisés, a bénéficié du Prêt Rebond de la Région Île-de-France pour assurer la solidité de sa trésorerie et investir dans de nouveaux projets. Retour d’expérience avec son P-DG, Andrea Testoni.
Le Prêt Rebond, lancé en mai 2020 par la Région Île-de-France avec Bpifrance et l'Union européenne, vise à soutenir la relance d'activité des entreprises dont la trésorerie est mise en difficulté par la crise sanitaire.
Il permet aux TPE et PME d'emprunter de 10.000 à 300.000 euros à taux zéro, remboursables sur 7 ans (avec 2 ans de différé).
Entreprise concevant des voiles de parapentes motorisées et des drones de surveillance dans les Yvelines, Adventure a obtenu un Prêt Rebond de 150.000 euros pour pallier ses pertes et assurer sa trésorerie.
Bénéficiez du Prêt Rebond
TPE ou PME, vous êtes fragilisé par la crise et n’avez pas la trésorerie suffisante pour relancer votre activité ?
4 questions à Andrea Testoni, P-DG de l’entreprise Adventure, bénéficiaire du Prêt Rebond
Quelle est l’activité d’Adventure ?
Andrea Testoni : Adventure conçoit et assemble quelque 300 paramoteurs par an (NDLR : des voiles de parapente dotées d’un moteur léger). Nous fédérons un réseau d’écoles indépendantes en France qui utilisent nos appareils. Nous produisons également des drones de surveillance pour les autorités. L’entreprise est née en 1990 à Coignières (78). Étant moi-même ingénieur aéronautique, je l’ai rachetée avec 2 associés en 2015.
Nous avons pensé et breveté un châssis en fibre de carbone, dont le rapport poids-résistance fait la différence sur le marché. Nous employons aujourd’hui 7 salariés.
La crise sanitaire a-t-elle eu un impact sur votre activité ?
A.T. : Les points de vente et les clubs fermés ont stoppé net notre activité lors du premier confinement. Nous avons perdu 25% de chiffre d’affaires en 2020. Notre activité est repartie à l’été 2020 et s’est à nouveau figée à l’automne avec le second confinement. Aujourd’hui, les revendeurs étant encore partiellement fermés, tous les salariés sont plus ou moins au chômage partiel, en fonction des postes.
Pour quelle raison avez-vous demandé le Prêt Rebond ? Que vous a-t-il apporté ?
A.T. : Le Prêt Rebond est la seule aide régionale que nous ayons sollicitée. Nous avons demandé 150.000 euros pour pallier nos pertes et assurer notre trésorerie. Puis, pour développer de nouveaux drones et paramoteurs, qui sont encore confidentiels, mais qui devraient être dévoilés l’année prochaine.
Quelles sont les perspectives pour l’entreprise ?
A.T. : L’activité reprend à chaque réouverture. Nous sommes également portés par la demande du marché américain, en pleine expansion, qui représente environ 30% de nos ventes.
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