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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

Jeux 2024 En 2023, Alexandra Lucas s’est lancée dans l’aventure de la Mini Transat. Soutenue par la Région Île-de-France, elle aura bientôt le privilège de porter la flamme pour l’ouverture des Jeux de Paris 2024. Une véritable consécration pour cette aventurière et entrepreneuse engagée.

Ingénieure en agriculture de formation, Alexandra Lucas a réalisé son rêve en 2023 : traverser l’Atlantique en solitaire dans le cadre de la Mini Transat 2023. Une course épique de 30 jours en mer sur 4 500 milles (7 500 km) sans assistance.

Et de l'océan Atlantique aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il n'y a qu'un pas que la skippeuse s'apprête à franchir. En amont de l'événement, elle aura l'honneur de participer au relais de la flamme, comme 22 autres personnalités franciliennes.

Une nouvelle aventure pour la navigatrice engagée pour les droits des femmes et l'environnement. Rencontre.

Expo photos « 4 050 milles, clichés d'une épopée marine »

Du 1er mars au 30 avril 2024, au siège du Conseil régional à Saint-Ouen (93), venez revivre, à travers 14 clichés, l'épopée marine d'Alexandra Lucas. La navigatrice s'était lancé le défi de sa vie : traverser l'Atlantique en solitaire en s'engageant dans la Mini Transat 2023.

À travers cette exposition, elle nous fait partager de magnifiques clichés de sa course au large. 

Entrée gratuite et accessible à tous. 

Crédit photo : © Région Île-de-France

Rencontre avec Alexandra Lucas, la skippeuse francilienne qui portera la flamme olympique 

La navigation, c’est une histoire d’amour récente ?

Alexandra Lucas : J’ai découvert la voile par hasard, grâce à un ami. Et puis, en 2017, j’ai croisé un participant qui se préparait pour la Mini Transat. Il m’a demandé ce que je faisais de ma vie : ça a été un déclic. Alors j’ai acheté un bateau et j’ai quitté mon cabinet de conseil bancaire. 6 ans plus tard, après 28 jours de course, j’ai ressenti une fierté immense au moment d’accomplir cette aventure. Je n’ai pas pris conscience tout de suite que j’avais traversé l’Atlantique. 

Les femmes ont-elles leur place dans ce genre de défis ?

A.L. : Nous étions 90 concurrents : 14 femmes et 76 hommes. On est loin de l’égalité, mais cela progresse. La voile est l’un des rares sports où les hommes et les femmes évoluent dans la même catégorie. C’est une bonne chose : j’aime être un modèle autant pour les petits garçons que pour les fillettes.
 

Crédit photo : DR
Crédit photo : DR

La Mini Transat, c’est bien plus qu’une course, non ? 

A.L. : Je me suis lancée dans l’aventure avec l’envie d’embarquer la Région et la jeunesse ! J’ai rencontré des collégiens lors de la Semaine olympique et paralympique et organisé des concours de BD avec des lots tournés vers l’océan. On a aussi travaillé sur les objectifs de développement durable et échangé avec des collégiens de Guadeloupe, qui sont d’ailleurs venus m’accueillir à l’arrivée.

Et les Jeux olympiques et paralympiques, qu’est-ce que ça représente pour vous ?

A.L. : Lors des Jeux, une véritable union se crée : la nation entière est parfois derrière une seule personne. Des tas de gens s’identifient aux sportifs et je suis sûre que les magasins de sport sont pris d’assaut !

Qu’est-ce que ça vous fait d'être porteuse de la flamme olympique ?

A.L. C’est la continuité du sport et des valeurs qui vont avec. La flamme ne s’éteint jamais, elle dure de génération en génération. C’est beau !

À votre avis, pourquoi vous a-t-on choisie ?

A.L. : La Région m’a contactée en m’annonçant : « Vous avez été choisie pour être porteuse de la flamme olympique ». C’était une vraie surprise ! Je pense que la Mini Transat, mon engagement auprès des scolaires et les valeurs que j’essaie de partager, ça compte beaucoup.

Est-ce que vous appréhendez le relais de la flamme ?

A.L. : Vous savez, je viens de traverser l’Atlantique ! Une fois, quand je me préparais en mer d’Irlande, le voilier a fait un écart en pleine nuit. J’ai dû me débrouiller seule avec l’eau qui m’arrivait aux chevilles, alors je ne crains plus grand-chose… Et puis, on ne porte la flamme que sur 200 ou 300 mètres, donc j’ai commencé à regarder des tutos YouTube pour pouvoir marcher en moonwalk le jour J. Comme ça, je pourrai la porter plus longtemps !

Le soutien de la Région Île-de-France, c’est important ?

A.L. : Oui, ça a même été central ! À l’époque, j’avais démissionné, monté une boîte, acheté un bateau… Ça fait beaucoup à porter toute seule. J’ai tapé à la porte de la Région et mon discours a fait mouche auprès de toutes ces personnes. C’est une vraie fierté.

Ça veut dire quoi être Francilienne pour vous ?

A.L. : Je suis née et j’ai grandi à Paris, je suis fière de ma ville. J’adore aller au théâtre, et la Région Île-de-France propose de nombreux spectacles et sorties culturelles. 

Quel est votre endroit préféré en Île-de-France ?

A.L. : Je vais être chauvine : Viroflay-Versailles ! Sinon, j’ai un coup de cœur pour Montmartre, car j’ai pu y habiter.

Découvrez les 23 Franciliens porteurs de la flamme

La Flamme olympique et paralympique des Jeux de Paris 2024 sillonnera l’Île-de-France les 14 et 15 juillet, puis du 19 au 26 juillet 2024

Découvrez les 23 relayeurs franciliens qui la porteront et la liste des communes d’Île-de-France qu'ils traverseront.

Mercredi 6 mars 2024, ils étaient tous invités pour un déjeuner au siège de la Région Île-de-France à Saint-Ouen (93) pour préparer ce moment spécial !

Crédit photo : © Région Île-de-France/Hugues-Marie Duclos

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