littérature Saviez-vous que la Région offre une bourse d’aide à la création aux auteurs en résidences d’écriture dans des lieux culturels ouverts au public ? Romans, bandes dessinées, récits documentaires : découvrez les livres d'auteurs soutenus dans le cadre de ce programme régional depuis 2018.
À l'instar de Sabyl Ghoussoub, prix Goncourt des lycéens pour son roman Beyrouth-sur-Seine, chaque année, la Région accorde des bourses d'aide à la création à des écrivains accueillis en résidence. Dans des lieux culturels, bibliothèques, librairies ou encore lycées et CFA d'Île-de-France pendant 2 à 10 mois.
Avec un objectif double :
- Soutenir la création littéraire,
- Mettre le public au contact du processus de création, à travers des actions que les écrivains mènent spécialement à cette occasion.
Romans, bandes dessinées, récits documentaires... Découvrez les 19 livres publiés par les auteurs ayant bénéficié du Programme de résidences d’écrivains de la Région depuis 2018.
La Région, soutien de toute la chaîne du livre
Le soutien de la Région au livre va des auteurs en résidence aux libraires indépendants, en passant par les salons littéraires et les petits éditeurs.
Il inclut même des actions d'éducation artistique et culturelle auprès des jeunes (rencontres avec des écrivains, organisation d'un Prix littéraire spécial lycéens et apprentis...).
Fictions (romans et récits documentaires)
Ceux qui trop supportent – Le combat des ex-GM&S
d’Arno Bartina aux éditions Verticales.
En 2017, l'auteur rencontre des salariés en lutte sur le site de l'usine GM&S. 4 années durant, il va recueillir leurs témoignages pour rendre hommage à la fierté ouvrière. Un récit documentaire nerveux, haletant et d’une humanité poignante.
Les Étoiles les plus filantes
d’Estelle-Sarah Bulle aux éditions Liana Levi.
En juin 1958, une équipe de tournage française débarque à Rio de Janeiro. Dans les quartiers pauvres se répand la nouvelle d’un drôle de casting : on recherche de jeunes comédiens amateurs noirs.
La Cité de mon père
de Mehdi Charef aux éditions Hors d’atteinte.
Années 1970. À l’usine où le fils travaille pour compléter la paie du père, au HLM où toute la famille est enfin installée, s’ajoutent les cheveux longs, les bottes à talons, les virées en boîte, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Dans cette cité mille fois rêvée, enfin habitée, souffle un nouveau vent de liberté.
Vide sanitaire
de François Durif aux éditions Verticales.
L'auteur imagine une narration itinérante à la manière d’une performance promenée au cimetière du Père-Lachaise. Entre souvenirs marquants et lectures liées à son ancien métier de « croque-mort », il s’improvise chroniqueur de ses « passages à vide ».
Goodbye Ceausescu
de Romain Dutter aux éditions Steinkis.
Roumanie, 25 décembre 1989. Le monde assiste, médusé, au procès et à l'exécution du couple Ceausescu qui sonnent la fin de l'un des régimes les plus tyranniques du bloc communiste. Romain veut comprendre ce qu'est devenu ce pays si proche et pourtant si méconnu.
Une enfance
de Dominique Fabre aux éditions de l’Attente.
Une enfance passée en famille d’accueil est ici abordée de front, sans personnage prétexte, en « je » direct. Pas de mélo, pas de pathos pesant malgré la dureté du drame, l’abandon, les morts.
G.A.V.
de Marin Fouqué aux éditions Actes Sud.
2 coups de feu ont retenti dans le quartier et les policiers rêvent de mettre la main sur le fauteur de troubles. En attendant, ils ont embarqué Angel, qui n’en est pas à sa première garde à vue. Mais Angel connaît la musique, il ne balancera personne.
Le Ministère des contes publics
de Sandra Lucbert aux éditions Verdier.
Une maternité ferme. Un accouchement tourne mal. Un enfant meurt. Interpellé, le préfet n’a qu’une chose à dire : « Nous sommes comptables de la dette publique. » Et le verrou est mis. Proposition de la littérature : tourner la clé.
Pour que je m’aime encore
de Maryam Madjidi aux éditions Le nouvel Attila.
La petite fille qui prend la parole dans ces pages meuble de ses rêves les grands espaces de la banlieue parisienne. Son enfance et son adolescence sont une épopée tragi-comique : le combat avec son corps, ses parents, son école… et ses rêves d’ascension sociale pour atteindre l’autre côté du périph.
La Plus Secrète Mémoire des hommes
de Mohamed Mbougar Sarr aux éditions Philippe Rey et Jimsaan.
Prix Goncourt 2021
En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de « Rimbaud nègre », depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors sur la piste du mystérieux auteur.
Encore une journée divine
de Denis Michelis aux éditions Notabilia/ Noir sur blanc
Avec les élucubrations d'un psy désaxé, manipulateur et profondément dans le déni, Denis Michelis nous offre une farce tragique aux allures de roman policier. Un livre corrosif, plus que jamais d’actualité, sur la menace constante du populisme, la tentation et le danger d’une simplification de la pensée.
Ultramarins
de Mariette Navarro aux éditions Quidam.
À bord d’un cargo de marchandises qui traverse l’Atlantique, l’équipage décide un jour, d’un commun accord, de s’offrir une baignade en pleine mer, brèche clandestine dans le cours des choses. De cette baignade naît un vertige qui contamine la suite du voyage. Le bateau n’est-il pas en train de prendre son indépendance ?
Femme du ciel et des tempêtes
de Wilfried N’Sondé aux éditions Actes Sud.
La sépulture d’une reine à la peau noire, qui dormait sous le permafrost depuis plus de 10.000 ans, vient de se révéler à un chaman de la tribu des Nenets, dans la péninsule de Yamal. Les peuples de Sibérie auraient-ils des ancêtres venus d’Afrique ?
La Semaine perpétuelle
de Laura Vasquez aux éditions du Sous-sol.
Voici un livre sur les gens d’Internet. À l'écriture animiste, où toutes les choses du monde peuvent parler, où le monde est possédé. Un livre à la vivacité poétique frappante, la découverte d’une voix.
La Fille qu’on appelle
de Tanguy Viel aux éditions Minuit.
Quand il n'est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses 20 ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors, Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l'aider à trouver un logement.
Bandes dessinées et jeunesse
Sylvain
de Lucie Albrecht aux éditions Même pas mal
Cette bande dessinée raconte le quotidien de la jeune youtubeuse Charlotte et de sa grande sœur Romane, contraintes de vivre leur adolescence sans le soutien ni l'amour de leur mère, décédée des suites d'un cancer du sein.
Les Saveurs du béton
de Kei Lam aux éditions Steinkis.
Kei a 6 ans lorsque sa famille arrive de Hong Kong pour s'installer à Paris, où son père rêve de devenir artiste peintre. De chambres de bonnes en appartements partagés avec d'autres immigrés chinois, la famille finit par passer de l'autre côté du périph pour devenir propriétaire. La vie pas toujours rose dans une cité du 93 !
Trois Léopards
de Constantin Kouam Tawa aux éditions Mazeto Square.
3 jeunes léopards s’en allaient à la chasse, le grand devant, le moyen au milieu, le petit derrière en chantant tous en chœur : « Un gibier nous attend mais nous ne savons où. Marchons, flairons, épions et nous l’attraperons. »
La Meute
d’Adèle Tariel aux éditions Magnard.
Lors du premier cours d’histoire, Léa découvre son professeur qui manque d’autorité et dont les élèves se moquent jusque sur les réseaux sociaux. Léa adore pourtant cette matière, mais défendre un prof contre tout le monde, c’est impossible. Un récit poignant sur le harcèlement d’un professeur par ses élèves.
Pour aller plus loin
Partager la page