podcast « Jeux 2024, le tremplin francilien », est le podcast de la Région Île-de-France tourné au cœur des derniers préparatifs des Jeux olympiques et paralympiques. Dans ce 1er épisode, nous partons à la rencontre des Franciliens qui ont fait le choix de se former dans le secteur de la sécurité. Des formations gratuites et rémunérées par la Région qui leur serviront à travailler pendant l'événement sportif et au-delà.
« Jeux 2024, le tremplin francilien », est le podcast de la Région Île-de-France tourné au cœur des derniers préparatifs des Jeux olympiques et paralympiques.
Dans ce 1er épisode, à J-93 avant le lancement de la compétition internationale, nous partons à la rencontre des Franciliens qui ont fait le choix de se former dans le secteur de la sécurité grâce au soutien de la Région. Des formations gratuites et rémunérées qui leur serviront à travailler pendant l'événement sportif et au-delà.
Jeux 2024, le tremplin francilien : J-93 : « Sécurité ! »
Journaliste : Vous écoutez "Jeux 2024 Le tremplin francilien", un podcast de la Région Île-de-France tourné au cœur des derniers préparatifs des Jeux olympiques et paralympiques. Champions du monde, acteurs culturels, bénévoles, travailleurs de l'ombre, tous sont déjà quotidiennement engagés avec ténacité et enthousiasme dans les prochains Jeux. Et tous ont bénéficié du soutien de la Région à travers leurs histoires, découvrez l'héritage durable des Jeux 2024 pour les Franciliens.
Formateur : Tom, c'est l’agent ! Donc là tu vas te mettre en place. Donc là, on va faire une simulation. Là, on est sur un bâtiment ERP, établissement recevant du public et on va donc simuler une personne qui fume. C'est bon, vous êtes tous prêts?
Journaliste : Près de 15 000 athlètes olympiques et paralympiques, plus de 40 000 bénévoles et 13 millions de billets mis en vente : la sécurité durant les Jeux olympiques sera un enjeu et un défi majeurs. Une gouvernance dédiée et des protocoles de sécurité seront mis en place avec au centre un objectif de taille : mobiliser en Île-de-France des moyens humains et matériels inédits. Parmi eux, le recrutement d'agents de sécurité privés bien formés. La Région, dont le budget dédié à la formation professionnelle est pour 2024, de 472 millions d'euros. La Région a lancé un nouveau programme de formation aux métiers de la sécurité : agent de sécurité, opérateur vidéo, agent cynophile ou encore agent de sécurité incendie. Des formations gratuites et rémunérées sont proposées avec une prime de 2 000 euros offerte. Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, de nombreuses personnes se sont lancées ces derniers mois grâce au soutien de la Région dans les métiers de la sécurité. Pour mieux comprendre, nous nous sommes rendus au centre de formation S.I. Paris-Est à Mareuil-Les-Meaux en Seine-et-Marne.
Rapidement, nous rencontrons Sultan, 19 ans, concentré sur ses fiches. Lui, il vient d'obtenir son TFPAPS (Titre à finalité professionnelle "agent de prévention et de sécurité") et il s'apprête désormais à obtenir un SSIAP "Diplôme de sécurité incendie et assistance à personne", avec en tête un objectif clair.
Sultan : C'est pour être futur agent cynophile après. C'est maître-chien, soit dans la police ou dans l'armée aussi. J'aime bien travailler avec les chiens. Enfin, je n'en ai pas pour l'instant, mais enfin, j'aime bien tout ce qui est sécurité et j'aime bien les animaux aussi, donc pourquoi pas ? Pourquoi pas les deux ? Et voilà, c'est comme ça que j'ai trouvé Maître-chien.
Journaliste : Et cet été, Sultan souhaite-t-il assurer la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques ?
Sultan : J'aimerais bien travailler pendant les Jeux, oui. Je pense que l'ambiance, ça va être quelque chose qu'on ne voit pas tous les jours. C'est ça qui va changer à ce que je fais, moi, d'habitude... rester là. À Meaux, il n'y a pas vraiment ça. Histoire de voir un changement d'ambiance, voir des nouvelles personnes, c'est ça qui me plaît.
Journaliste : Pour répondre à l'ensemble des besoins, plus de 15 000 postes sont à pourvoir. Alors de nombreux jeunes continuent à se former tous les jours. Parmi eux, un groupe d'une vingtaine d'années croisé un étage au-dessus de Sultan. Dans quelques semaines, ils espèrent obtenir le titre "d'agent de prévention et de sécurité".
Sultan : Agent pour PC. Départ en ronde. Reçu. Bonjour. Excusez-moi, c'est interdit de fumer parce que vous avez déclenché l’alarme incendie. Du coup, faut évacuer s'il vous plait.
Sultan : Madame, s'il vous plaît, si vous pouvez partir.
Mais non, c'est fermé. Normalement, il n'y a personne ici. Agent pour PC.
Opérateur PC Formation : Transmettez.
Journaliste : Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là, face à la résistance ?
Sultan : Dans ces cas-là ? Je peux appeler du renfort, mais je ne peux pas intervenir physiquement parce qu’ils ne sont pas menaçants.
Journaliste : Et s'ils sont menaçants ?
Sultan : S’ils sont menaçants, j'ai le droit d'intervenir par force similaire.
Formateur : Donc ça c'est un groupe. Donc on a récupéré, ils sont là pour quelques semaines et donc pendant toute leur formation, ils ont été formés pour devenir des futurs agents de sécurité.
Journaliste : Est-ce que vous voulez faire les uns les autres ?
Sultan : J'ai envie de faire agent de protection rapprochée, ensuite agent de protection rapprochée armée et après un ou deux ans et peut-être aller dans la police.
Formé : Moi agent cynophile.
Formé : Agent de cynophile aussi.
Sultan : Moi travailler dans la vidéoprotection.
Formé : Moi plutôt stadier.
Formé : Événementiel.
Formé : Moi cybersécurité et après dans les services secrets français peut-être.
Journaliste : Et avant vous faisiez quoi ?
Sultan : Moi j'étais en machines-outils.
Formé : Moi je travaillais chez Carrefour.
Formé : Je travaillais en restauration.
Sultan : Je travaillais en agent SSIAP au Stade de France.
Formé : Agriculteur.
Formé : Moi j'étais dans la grande distribution.
Sultan : Moi j'ai fini mes études et après j'ai arrêté complètement. J'étais en C.A.P. Automobile.
Journaliste : Pour les élèves ayant déjà obtenu le titre à finalité professionnelle "Agent de prévention et de sécurité", une formation complémentaire peut être obtenue là aussi avec le soutien financier de la Région, le SSIAP Service de sécurité incendie et assistance à personne.
Au centre de la classe, devant Sultan, on retrouve Miguel, doudoune et pull à capuche, il écoute attentivement le formateur.
Formateur : Ils doivent être équipés pour...
Journaliste : Miguel a 27 ans et déjà un parcours professionnel dense et varié. En quelques secondes, il résume : parcours scolaire complexe, éducateur sportif, blessure musculaire, entrepreneur dans le nettoyage, puis spécialisation dans le business en ligne trading et e-commerce. Las de son statut d'indépendant aux revenus fluctuants, il décide de répondre à une annonce Pôle Emploi, l'invitant à suivre une présentation des métiers de la sécurité privée.
Miguel : Comme ils ont dit, c'est un métier où ils recherchaient de la main-d'œuvre, ce qui veut dire contrat et boulot direct derrière la formation. Après le lycée aussi, j'avais une idée d'aller à l'armée, mais je suis asthmatique sévère, donc la sécurité privée, ça se rapproche un peu de tout ce qui est armée, police, gendarmerie. Donc ça a un peu de l'uniforme. Donc ça m'a tout de suite intéressé, je me suis dit pourquoi pas, je n'ai rien à perdre. Du coup, j'ai commencé en décembre, le 11 décembre il me semble, pendant deux mois de formation, donc il y a énormément, énormément de postes. Donc on peut être de nuit, on peut faire des vacations de 12h, des vacations de 6h, des vacations de 8h, on peut être en concert, les matchs de foot, dans les hypermarchés, etc. Donc c'est très vaste. Toute la formation a été financée par la Région. Donc la première formation, si je ne me trompe pas, elle a été financée à la hauteur de 1 400 euros plus une prime de 2 000 euros et plus une rémunération de à peu près 800 à 1 000 euros par mois. Donc sur les deux mois, ça fait 2 000 euros, donc ça fait des sommes conséquentes. Ça a allégé ma décision on va dire. Dès le départ de la formation, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Et j'ai appris beaucoup de choses. Les cours étaient très intéressants et variés surtout. Il y avait une très bonne ambiance, même avec les formateurs. D'habitude, d'ailleurs, le formateur nous disait que c'était très rare qu'il voie des femmes et là, il y en a énormément de tout âge, donc c'est ouvert à tout le monde.
Nathalie : Nathalie, 57 ans. Avant, j'étais cariste, je voulais faire une reconversion, mais c'est pour éviter de faire toujours de l'intérim... Un coup on travaille ou qu’on ne travaille pas et... Vu que j'aime bien le métier de la sécurité. Oui à la base, avant c'était plus un métier d'homme et maintenant il y a plus en plus de femmes pour tout ce qui est palpation... Une femme avec une femme... Donc ils sont beaucoup à la recherche de femmes aussi.
Journaliste : Nathalie, qui s'apprête à travailler pour Disneyland à l'issue de sa formation, ne regrette rien. Heureuse de sa formation et de sa nouvelle vie. Comme elle, Miguel se projette et a déjà obtenu une promesse d'embauche.
Miguel : Donc à l'avenir une promesse d'embauche de la part d'une société. Avec ce que je cherchais : des vacations de douze heures et principalement des nuits, pour que je fasse que trois jours ou trois nuits dans la semaine et quatre jours de libre. Et au niveau du net, j'imagine ça doit être entre 1 500 et 2 000 euros net avec les nuits majorées en CDI.
Journaliste : Durant son temps libre, Miguel espère travailler cet été pour les Jeux olympiques et paralympiques. Mais est-il certain d'obtenir un poste?
Miguel : Franchement, limite à 100 %. Que je sache encore ils sont en manque de main-d'œuvre. Donc c'est une bonne opportunité pour tout le monde. Déjà c'est une grosse opportunité de pouvoir découvrir Paris en fait. Parce que je n’ai jamais connu Paris en fait, à part je devais avoir deux ans. C'était en 1998, pendant la Coupe du monde. Je suis très content et en étant très sportif en plus, donc ça va aussi m'intéresser. J'aimerais bien sécuriser tout ce qui est dans les stades, les Parc des Princes, Stade de France. Après, au niveau des sports... un peu tout franchement, que ce soit triathlon, athlétisme, football bien sûr.
Journaliste : Et quelles seront vos missions et avec quel état d'esprit vous iriez ?
Miguel : Mission première sur chaque site c'est de bien accueillir les gens, déjà. De les mettre en confiance avec le sourire. Les missions, je crois, c'est des missions de filtrage. Contrôler des accès, faire gaffe à ce que les gens soient respectueux envers la loi, faire gaffe à ce que tout se déroule correctement. C'est surtout d'être utile à l'autre, d'apporter une certaine valeur à l'autre, même si c'est un peu un travail dans l'ombre. Au final, on se sent utile, tout simplement.
Journaliste : C'était Jeux 2024 le tremplin francilien, un podcast de la Région Île-de-France diffusé une fois par mois jusqu'aux Jeux olympiques. Merci aux élèves et aux formateurs du centre de formation S.I. Paris Est de Mareuil-les-Meaux pour leur accueil. Abonnez-vous à l'émission pour ne pas manquer le prochain épisode. Toutes les informations sur le plan régional de formation sécurité privée et évènementiel PRSE sont à retrouver sur le site de la Région Île-de-France. Et pour découvrir les formations éligibles, rendez-vous sur le site Oriane FormPro. Oriane comme le prénom, FormPro comme formation professionnelle.
Pour rappel, pour répondre aux besoins en matière de sécurité pendant les Jeux olympiques et paralympiques en Île-de-France, plus de 15 000 emplois dans la sécurité sont à pourvoir.
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