hygiène Les professeurs et techniciens du lycée Pierre-Gilles-de-Gennes, à Paris, vont produire 500 litres de solution hydro-alcoolique, financés de la Région. Une production qui sera donnée aux établissements de santé voisins.
Situé à Paris (13e), le lycée Pierre-Gilles-de-Gennes-École nationale de chimie physique et biologie de Paris est un lycée scientifique et technologique réunissant 50 laboratoires où 2.000 élèves étudient habituellement. Comme l'établissement est bien sûr fermé actuellement, la proviseure, Nora Machure, a pris l’initiative d’utiliser les équipements pour produire des solutions hydro-alcooliques. La Région Île-de-France finance les 500 premiers litres fabriqués.
Professeurs, techniciens et étudiants : tous mobilisés
Les techniciens et professeurs attachés de laboratoires du lycée se sont portés volontaires. Ils s’activent dans la halle de génie chimique de 10 mètres de hauteur. Le personnel respecte les réglementations de sécurité chimiques et sanitaires. Chaque personne est équipée d’une combinaison ou d’une blouse, de lunettes, d’un masque et de gants.
De leur côté, les élèves du lycée ne sont pas en reste. Ils étudient les différentes formules de la solution hydro-alcoolique et les normes européennes en vigueur.
500 litres de solution hydro-alcoolique pour un hôpital et des Ehpad
Le travail effectué par le personnel du lycée Pierre-Gilles-de-Gennes va servir à protéger les soignants, les personnes à risque et les agents municipaux.
Les 500 litres de solution seront distribués selon les besoins hospitaliers du 13e arrondissement, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière mais aussi dans des Ehpad. Une nouvelle production est envisagée en cas de nécessité.
Des solutions et… des masques de protection
- Depuis le 7 avril 2020, le lycée Pierre-Gilles-de-Gennes fabrique aussi des masques de protection pour les soignants. Un élève de terminale assure leur production sur des imprimantes 3D avec l’aide d’un technicien.
- À Nogent-sur-Marne (94), au lycée Louis-Armand, les professeurs ont déjà fabriqué près de 200 visières de protection, à l’aide des imprimantes 3D du Fab Lab de l’établissement. Elles sont distribuées aux hôpitaux, pharmacies et à la mairie de la ville.
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