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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

A l’occasion de la Commission permanente du jeudi 27 mars 2025, Valérie Pécresse a annoncé que la Région Île-de-France prendra à sa charge, en plus de sa part de financement, celle de l’Etat en l’absence de sa contribution, soit 67 % du coût des études préliminaires de la mise en accessibilité de la ligne 6 du métro parisien. Ainsi, la Région finance ces études à hauteur de 67 %, pour un montant de 655 260 euros, aux côtés de la Ville de Paris, qui contribue à hauteur de 33 % en sachant que le coût global s'élève ainsi à près d’un million d’euros.

 

Ces études, confiées à la RATP sous le contrôle d'Île-de-France Mobilités, permettront d'évaluer les différents scénarios techniques envisageables dans un cadre technique complexe, afin de déployer l'accessibilité de manière complète ou par tronçons. 

 

Leur restitution est attendue au printemps 2026. À l'issue de cette première phase, des études de niveau plus détaillées pourraient être engagées dès 2027, en vue de travaux de mise en accessibilité qui pourraient être programmés dans le cadre du prochain Contrat de Plan État-Région (CPER) 2028-2032.  

 

A l’occasion des Jeux Paralympiques de Paris, Valérie Pécresse a annoncé sa volonté de lancer le chantier du « Métro pour tous » pour garantir l'accès au réseau historique du métro parisien aux personnes en situation de handicap, et plus largement à tous les usagers à mobilité réduite. Seules 25 % des stations de paris intra-muros sont accessibles aux personnes à mobilité réduite ou en fauteuil. 

 

Ce chantier d'envergure représente un investissement évalué à 20 milliards d'euros sur une vingtaine d'années. La Région Île-de-France s'est engagée à financer un tiers de ce montant, et appelle l'État et les collectivités locales concernées à prendre leurs responsabilités pour financer le reste. Première ligne concernée par ce vaste chantier, la ligne 6, en grande partie aérienne, dessert les principaux pôles touristiques et économiques de la capitale. Elle constitue une priorité d'action pour la Région.  

 

L’accessibilité du réseau de transport en commun Francilien a fortement progressé depuis 2015 grâce aux moyens conséquents mobilisés par la Région et Ile-de-France Mobilités (2,4 Md€), et à la mobilisation des opérateurs RATP, SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions, qui ont permis d’atteindre 300 gares accessibles (soit 5 fois plus en 8 ans). Aujourd’hui sont accessibles 96 % du trafic de RER et de Transiliens, et à Paris, 100 % des lignes de tramway et de bus mais seulement 25 % des stations ferrées dans Paris intramuros. Ile-de-France Mobilités et les opérateurs développent des solutions pour tous les types de handicap comme la sonorisation des rames de métro, l’installation de manchons en braille ou de panneaux hypersignes, en complément du dispositif « Pour Aider à la Mobilité » (PAM), en cours de régionalisation. La mise en accessibilité du métro historique est le prochain enjeu de la décennie, c’est sans aucun doute la partie du réseau le plus complexe à adapter.

 

Une ambition réaffirmée pour un métro accessible à tous 

« Pour faire avancer le projet du métro pour tous la Région Île-de-France prend ses responsabilités pour que l'accessibilité du métro historique devienne une réalité. Avec la ligne 6, nous engageons une première étape concrète, là où l’Etat est absent. Il est temps que chacun prenne part à cet effort collectif indispensable pour bâtir un métro véritablement inclusif. », déclare Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France et d'Île-de-France Mobilités.