Elvis Zannou, jeune lauréat de la Battle de la promesse républicaine

Résidant à Aulnay-sous-Bois (93), Elvis Zannou, a participé à la Battle de la promesse républicaine par l’intermédiaire de l’association Les femmes relais, dont il est bénévole au côté de sa mère. Une association qui accompagne les femmes et les familles en difficulté dans leurs démarches du quotidien.  

Rencontre avec le jeune réalisateur lauréat qui a su se dépasser et s’ouvrir à de nouveaux intérêts professionnels et personnels.

Parle-nous des différentes épreuves de la Battle de la promesse républicaine.

Elvis Zannou : On a d’abord participé à l'étape sur l’île de loisirs des Boucles de Seine. On y a fait une matinée sur l’éloquence, avec des concours et des tournois d’art oratoire sur le thème de la République. Par exemple « Qu’est-ce que la République pour nous ? », « Qu’est-ce que la République fait pour moi ? » ou encore « Qu’est-ce que je fais pour la République ? ». Et ensuite, on a découvert le golf. C’était très sympa, c’était la première fois que j'y jouais. Depuis je me suis inscrit dans un club !

Mon groupe a été sélectionné pour la finale du concours d’éloquence qui s'est tenue ici, au siège de la Région il y a quelques mois. On a reçu un prix de la présidente, Valérie Pécresse pour ce concours : la médaille de la Région. Aujourd’hui, on est l'annonce du classement de toutes les épreuves, et principalement de la partie concours vidéo. Moi, je suis le réalisateur de mon équipe.  

Qu’est-ce que le concours vidéo et quel était votre proposition ?

E.Z. : Chaque association choisissait un jeune qui était formé pendant 2 mois et demi par un réalisateur. Ça nous a appris à écrire un script par exemple. Donc cela nous a formé aussi pour nous-même, en dehors du projet. Ensuite, on devait réaliser un film de 2 minutes 30 minutes sur le thème « La République et moi, une main tendue ».  

Nous sommes partis sur un débat. Pendant 3h, on a débattu sur le thème des émeutes pour avoir plusieurs points de vue. On s’est filmé, puis, en tant que réalisateur, j’ai choisi les parties qui représentaient l’opinion d’un peu tout le monde et ensuite, j’ai écrit un script avec ce que disaient mes camarades. On a aussi pris des extraits de vidéo sur les réseaux sociaux comme TikTok, qui parlaient des émeutes qui se sont passées principalement dans notre ville. Et on a rassemblé tout ça pour en faire un film.  

Quel est ton ressenti quant à la réalisation de ce projet ?

E.Z. : Déjà, on ne savait pas qu’on pouvait faire ça. Je ne savais même pas comment on réalisait un film. Je n’avais aucune idée de comment ça marchait. Il y a plein de choses qui étaient à portée de main grâce à la formation. On a aussi compris qu’on pouvait apprendre beaucoup de choses par nous-mêmes et sur Internet. Par exemple, un camarade s’est entraîné à faire des montages en regardant des vidéos en ligne. Grâce à ça, il nous a fait un montage assez sympa pour le film alors que de base, il ne savait pas se débrouiller sur ça. Et moi de même en tant que réalisateur.

Parle-nous de ton équipe et de l’impact de ce projet pour vous.  

E.Z. : Nous sommes une vingtaine de jeunes. Ce projet nous a soudé. On a passé beaucoup de temps ensemble depuis octobre. On se voyait très souvent pour faire le film. Dans le cadre de l’association, on se voyait déjà, mais de manière plus séquencée. Là, c’était le même groupe, tout le temps.  

Cette battle t’a-t-elle ouvert à une nouvelle voie professionnelle ?

E.Z. : J’aimerais effectivement lancer une boîte de communication. J’en ai parlé avec l'équipe du bus de l’orientation Oriane. J'ai été mis en contact avec une personne qui m’a proposé de m’inscrire pour un rendez-vous de coaching. Tout ce qui est administration, c’est très compliqué pour moi. J’aimerais rester dans la vidéo. Mon projet, c’est aussi de réaliser mon propre film : un court-métrage ou un long-métrage. Avec un téléphone, on peut tout faire. On a filmé avec mon téléphone et les images sont exceptionnelles !