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Avant les Jeux paralympiques. En savoir plus

livre Le Prix littéraire des lycéens, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle franciliens récompense les auteurs de 8 ouvrages pour l’édition 2020-2021. Près de 1.200 jeunes Franciliens ont voté pour élire leur lauréat dans chaque département. Découvrez le palmarès, le replay de la cérémonie et les réactions des auteurs primés en vidéo.

La 10e édition du Prix littéraire des lycéens, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle a récompensé, cette année encore, les auteurs de 8 ouvrages. La cérémonie de remise des Prix s’est déroulée ce 20 mai 2021 mi-à Saint-Ouen, mi à distance en vidéo.

Découvrez le palmarès ci-dessous.

8 prix décernés par 40 classes d'Île-de-France

Dans chacun des 8 départements d'Île-de-France, 5 livres étaient en lice auprès de 5 classes pour 1 prix, soit au total 40 livres soumis au jugement de 40 classes pour 8 prix au total.  

Replay : cérémonie de remise des Prix

Vous avez manqué la cérémonie de remise des Prix retransmise en vidéo sur iledefrance.fr le 20 mai 2021 ? Visionnez-la en replay.

Chaque lauréat perçoit une bourse de la Région Île-de-France d'un montant de 2.250 euros pour ce prix. Les jeunes jurés reçoivent quant à eux un bon d’achat (chèque-lire) d’un montant de 18 euros à utiliser dans la librairie partenaire.

Cette action de la Région Île-de-France, mise en œuvre par la Maison des écrivains et de la littérature, a ainsi mobilisé quelque 1.200 jeunes Franciliens. Ont aussi participé 40 librairies indépendantes et des bibliothèques.

Pour plus d'infos sur l'opération, téléchargez le règlement.

Palmarès : les 8 ouvrages lauréats du Prix littéraire des lycéens 2020-2021

► Lauréat de Paris (75)

Le Courage des autres, d’Hugo Boris (Grasset)

L’auteur :

Ancien assistant réalisateur de documentaires et réalisateur de courts métrages, Hugo Boris est l’auteur de 6 romans dont Le Baiser dans la nuque, La Délégation norvégienne, Je n’ai pas dansé depuis longtemps et Trois Grands Fauves. En 2016, il a publié POLICE chez Grasset, prix Eugène Dabit, prix des lycéens PACA, traduit en 3 langues, et objet d'une adaptation au cinéma en mars 2020 (réalisée par Anne Fontaine, avec Omar Sy et Virginie Efira).

Le livre :

Hugo Boris est écrivain. Pendant 15 ans, il consigne sur le vif des situations d’effroi, mais aussi d’humanité, d’humour ou de ravissement, dans les transports en commun. Il décrypte une mythologie contemporaine, celle du métro et du RER, et cherche à appréhender ses craintes, à les maîtriser par la distance, la littérature ou… la lecture de Dragon Magazine ! Il tente de conjurer sa peur en guettant le courage des autres sous toutes ses formes, profondément admiratif de ceux qui parviennent à intervenir en cas d'altercation...

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► Lauréat de la Seine-et-Marne (77)

Sale Gosse, de Mathieu Palain (L’Iconoclaste)

L’auteur :

Sale Gosse est le premier roman de Mathieu Palain, journaliste de formation (avec un master à l’Institut pratique du journalisme). On y croise un peu de l’histoire de son père, des éducateurs côtoyés lors de l’enquête qu’il a menée à Auxerre pour écrire ce livre, et de chaque personne rencontrée en 30 ans de vie à Ris-Orangis où il est né, en 1988. Son second roman, Ne t’arrête pas de courir , est à paraître chez L’Iconoclaste en août 2021.

Le livre :

Wilfried naît du mauvais côté de la vie. Sa mère, trop jeune et trop perdue, l’abandonne. Il est placé dans une famille d’accueil aimante. À 15 ans, son monde, c’est le foot. Il grandit balle au pied dans un centre de formation. Mais une colère gronde en lui. Wilfried ne sait pas d’où il vient, ni qui il est. Un jour, sa rage explose. Il frappe un joueur. Exclusion définitive. Retour à la case départ. Il retrouve les tours de sa cité, et sombre dans la délinquance. C’est là qu’il rencontre Nina, éducatrice de la Protection judiciaire de la jeunesse. Avec Wilfried, un lien particulier se noue...

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► Lauréat des Yvelines (78)

La dernière fois que j’ai vu Adèle, d’Astrid Éliard (Mercure de France)

L’auteur :

Astrid Éliard est née en 1981. Après avoir travaillé dans les secteurs de la presse et de l’édition, elle est aujourd'hui enseignante. Auteur de 4 romans et d’un recueil de nouvelles, tous aux éditions Mercure de France, elle a reçu le prix de la SGDL pour Nuits de noces, et le prix Marcel Pagnol pour Danser.

Le livre :

Lorsqu’elle constate la disparition de sa fille Adèle, 16 ans, Marion panique. Fugue ? Accident ? Elle prévient son ex-mari, la police… Au fil des heures, l’angoisse croît, car Adèle reste introuvable. Quelques jours plus tard, un attentat perpétré par Daech au forum des Halles tue 25 personnes. Et si Adèle faisait partie des victimes ? Sans relâche, Marion appelle les numéros verts, les ministères, scrute la presse, les réseaux sociaux, traque les moindres indices… Jusqu’au jour où, sur un cliché saisi par une caméra de surveillance, elle reconnaît Adèle, cachée sous un hijab… Sa fille est donc vivante, mais c’est une terroriste qui vit désormais en Syrie... 

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► Lauréat de l'Essonne (91)

Saison des roses, de Chloé Wary (FLBLB)

L’auteur :

Née en 1995 à Chilly-Mazarin, Chloé Wary étudie les arts appliqués à Paris. Elle élabore un projet de fin d'études sur les droits des femmes, notamment celui de conduire en Arabie Saoudite. Sa première bande dessinée sera publiée chez Steinkis en 2017 sous le titre Conduite interdite. Lors d’une résidence à Mazé-Milon en 2018, elle prépare une nouvelle sur le football féminin alors qu'elle est elle-même devenue joueuse pour mieux s'immerger dans le sujet. En 2020, elle publie une bande dessinée consacrée à l’orchestre Insula Orchestra : Beethov sur Seine (Steinkis).

Le livre :

Pour Barbara, la capitaine de l'équipe des Roses de Rossigny, le foot passe avant tout. Alors, lorsqu'elle apprend que la présidente du club mise uniquement sur l'équipe masculine à cause de coupes budgétaires, Barbara, abasourdie par cette injustice, propose un match filles contre garçons. Prix Artémisia 2020 (émancipation), Fauve d'Angoulême-Prix du public-France Télévisions 2020.

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► Lauréat des Hauts-de-Seine (92)

Maintenant, comme avant, de Juliette Arnaud (Belfond)

L’auteur :

Juliette Arnaud est comédienne, dramaturge et, depuis 2014, chroniqueuse littéraire sur France Inter. Maintenant, comme avant est son second roman après Comment t’écrire adieu (Belfond, 2018). Née à Saint-Étienne, elle entre au Cours Florent, après un début de cursus de sciences politiques. Elle y rencontre Christine Anglio et Corinne Puget, avec qui elle jouera Arrête de pleurer Pénélope à partir de 2002. 

Le livre :

Dans son village du Sud de la France où elle va vivre l'été de ses 18 ans, Rose a de grands projets pour célébrer son entrée officielle dans l’âge adulte. C'est alors que débarque sans prévenir Manette, qui se trouve être sa mère. Celle qui s’est éclipsée, quand Rose était bébé, pour suivre sur les routes son groupe de rock préféré, abandonnant et l’enfant et le père. Si cela ne tenait qu’à elle, Rose accueillerait son chat fugueur de mère à coups de balai. Mais son père n’a pas la même opinion des chats fugueurs en général, et de celui-là en particulier…

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► Lauréat de la Seine-Saint-Denis (93)

Ceux que je suis, d’Olivier Dorchamps (Finitude)

L’auteur :

Olivier Dorchamps est franco-britannique. Issu d’une famille cosmopolite, il a grandi à Paris et vit à Londres, où il a choisi d’écrire en français. Il pratique l’humour, l’amitié et la boxe régulièrement. Ceux que je suis (Finitude, 2019) est son premier roman (Prix des lecteurs des bibliothèques de la Ville de Paris 2020, Prix [du Métro] Goncourt 2020).

Le livre :

Marwan Mansouri et ses 2 frères ne comprennent pas pourquoi leur père, garagiste à Clichy, souhaite être enterré à Casablanca. Comme si le chagrin ne suffisait pas. Pourquoi leur imposer ça ? C’est Marwan qui ira. C'est lui qui accompagnera le cercueil dans l’avion, tandis que le reste de la famille arrivera par la route. Et c’est à lui que la grand-mère berbère, dernier lien avec ce pays qu’il connaît mal, racontera toute l’histoire. Il rencontrera également les anciens amis de son père, plongeant ainsi au cœur de ses origines.

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► Lauréat du Val-de-Marne (94)

Ainsi parlait ma mère, de Rachid Benzine (Le Seuil)

L’auteur :

Né en 1971 à Kénitra au Maroc, Rachid Benzine est enseignant, islamologue et chercheur associé au Fonds Ricœur, auteur de nombreux essais. Le dernier qu'il a publié, Des mille et une façons d'être juif ou musulman (Seuil), est un dialogue avec Delphine Horvilleur. Sa pièce Lettres à Nour a été mise en scène avec succès dans plusieurs pays. Après Ainsi parlait ma mère, il signe en août 2020 un second roman Dans les yeux du ciel (Seuil).

Le livre :

Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu'à en effacer l'encre par endroits. Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d'autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n'ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c'est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d'être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie. Et de son fils. »

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► Lauréat du Val-d'Oise (95)

La Boîte de petits pois, de GiedRé, scénariste et Holly R, dessinatrice (Delcourt)

Le livre :

C'est la petite histoire d'une famille de Lituanie au temps de la grande Histoire de l'URSS. C'est le récit d'un oncle envoyé au goulag pour avoir collé des affiches dans la rue, d'un grand-père apparatchik qui a accès aux magasins secrets où on paie en dollars, de chewing-gum qu'on mâche à tour de rôle quand on parvient à en avoir un. C'est le quotidien d'une République soviétique, ses files d'attentes, ses idéaux et ses paradoxes, racontés par GiedRé, une petite fille qui découvrira en arrivant à Paris en 1991 qu'il existait pendant tout ce temps un autre monde. Un monde où les boîtes de petits pois n'étaient pas le mets le plus raffiné qui soit. 

L’auteur scénariste :

Née à Vilnius en 1985, Giedrė Barauskaitė, dite GiedRé, est une autrice-compositrice-interprète et humoriste d'expression française arrivée en France à l’âge de 7 ans. Après avoir obtenu son bac puis entamé des études de droit, elle étudie l'art dramatique au cours Florent puis à l'ENSATT de Lyon et tient de petits rôles à la télévision, au théâtre et dans des spots publicitaires. Remarquée par Raphaël Mezrahi durant une audition, GiedRé se produit en première partie du spectacle de l'humoriste à La Cigale. Elle adopte le nom de scène « Moisie » et assure les premières parties des spectacles de Laurent Baffie puis d'Oldelaf. Son nouvel album, Chansons romantiques au piano, sort en juin 2021.

La dessinatrice coloriste :

Holly R est titulaire d'un bac STI arts appliqués et a également étudié, pendant 3 ans, la restauration conservation d'œuvres d'art. Diplômée de l'école Jean-Trubert, en tant qu'auteure de BD et illustratrice en 2014-2015, elle réalise ensuite une bande dessinée pour la société des Membres de la Légion d'honneur. En 2015, elle dessine une série de personnages pour la campagne d'affiches « #lachemoilaville » de l'association Stop harcèlement de rue Nantes, ainsi qu'une partie de la colorisation du 4e tome de Golias pour le Lombard. 

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