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sécurité Chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre le harcèlement dans les transports : la Région, Île-de-France Mobilités, la RATP et SNCF Transilien lancent à partir de ce 5 mars une vaste campagne de communication qui rappelle notamment aux voyageurs les bons réflexes à avoir.

La Région en lutte contre le harcèlement dans les transports

En Île-de-France, 43 % des agressions graves à l’encontre des femmes sont commises dans les transports en commun et les gares. Par ailleurs, selon une enquête de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT), la quasi-totalité des femmes ont subi au moins une forme de harcèlement dans les transports. Consciente de la spécificité du problème, la Région Île-de-France, Île-de-France Mobilités, la SNCF et la RATP mènent depuis plusieurs années des actions pour la lutte contre le harcèlement sexuel dans les transports. Dernière initiative en date : la Région va tester dès mars 2018 l’arrêt à la demande dans les bus, pour permettre aux voyageuses de descendre au plus près de leur destination.  

« Ne minimisons jamais le harcèlement sexuel ! »

Aujourd’hui, ce collectif poursuit son engagement en sensibilisant tous les voyageurs et en rappelant aux victimes et témoins que des solutions concrètes existent pour donner l’alerte et ne pas laisser de tels agissements impunis. « Nous lançons une grande campagne de prévention contre le harcèlement sexuel dans les transports car nous ne devons jamais minimiser le harcèlement des femmes » a expliqué la présidente de la Région Île-de-France et de Île-de-France Mobilités le 5 mars 2018 lors du lancement de la campagne de sensibilisation. De grande ampleur, cette dernière diffuse le message « Ne minimisons jamais le harcèlement sexuel : victimes ou témoins, donnez l’alerte ! ».

De l’affichage, du digital et sur le terrain
Plus de 20.000 affiches seront déployées sur les réseaux RATP et SNCF Transilien, ainsi que dans tous les bus RATP pendant un mois, à compter du 6 mars. La  campagne sera relayée sur les sites Internet des opérateurs et d’Île-de-France mobilités, les applications mobiles SNCF et RATP, ainsi que les réseaux sociaux, et un e-mailing  sera envoyé aux abonnés SNCF et RATP. Dans les trains franciliens, les écrans digitaux diffuseront des visuels de la campagne. La campagne sera également portée par les agents sur le terrain les 5 et 6 mars à Saint-Lazare et Gare de Lyon, qui offriront un lieu d’échanges et de sensibilisation aux voyageurs.
Plus de 55.000 dépliants d’information seront disponibles aux comptoirs d’information des stations et gares de la RATP et SNCF Transilien.

Quels services alerter ?

La campagne rappelle que la victime et les témoins peuvent donner l’alerte :

  • Aux agents, en station ou en gare, durant les horaires d’ouverture du réseau : 5.300 agents RATP et 5.000 agents SNCF sont à la disposition des voyageurs ; 1.740 agents de sureté (1.000 à la RATP, 740 à la SNCF).
  • Grâce à une borne d’appel dans les stations, gares ou certaines rames, durant les horaires d’ouverture du réseau : elles permettent d’entrer directement en contact avec les agents de la ligne.
  • Via le 31 17 ou 31 177, 24h/24 : par appel téléphonique (31 17), SMS (31 177) ou via l’application à télécharger « Alerte 31 17 ». Lorsqu’une personne alerte le 31 17 ou 31 177, elle est mise en relation avec l’un des 45 agents qui se relaient 24h/24, 7j/7 sur la plateforme.

Dès que l’incident est localisé, les moyens nécessaires sont envoyés sur place, dont les agents du groupe de protection et de sécurisation des réseaux RATP et SNCF (1.740 au total) et les forces de police qui patrouillent en permanence sur le réseau. Le visionnage des caméras de vidéoprotection (50.000 sur le réseau RATP et 16.000 sur le réseau SNCF) permet une analyse rapide de la situation. 

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