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budget Le 19 décembre 2024, le Conseil régional d’Île-de-France a adopté son nouveau budget pour l’année 2025. Un budget ambitieux et protecteur autour de 7 priorités.

Le budget 2025 de la Région Île-de-France, adopté le 19 décembre 2024, est celui de la responsabilité et du sérieux budgétaire. Un projet ambitieux et protecteur recentré autour de 7 priorités régionales. 

Pouvoir d’achat, lycées, santé, innovation, transport, sécurité… Découvrez les grands axes du budget 2025 de la Région Île-de-France. 

7 choix clairs de continuité pour le budget 2025

Concernant les transports, l’année 2025 sera marquée par la révolution de la billettique, une vraie mesure de cohésion pour tous les habitants du territoire. 

Au cœur des priorités figurent la sanctuarisation de l’accord entre l’État, Île-de-France Mobilités et les collectivités pour limiter la hausse du Navigo pour les Franciliens. Mais aussi la poursuite des investissements historiques pour les transports et le matériel roulant, ainsi que le lancement du projet « Métro pour tous ».

En bref : 

  • 1,6 milliard d’euros pour les transports en 2025 
  • Tarif unique et Liberté+ dans toute la Région, une mesure de cohésion sociale et territoriale.
  • Un investissement historique de 4,3 milliards d'euros de la Région sur la période 2023-2027 avec une priorité absolue pour la modernisation du réseau existant (automatisation des RER B et D), au rééquilibrage territorial avec de nouvelles lignes (6 prolongements de tramways  T1, T7, T8, T10 et T13, des bus en site propre TZen 3 et 4, le câble C1).
  • Soutien au plan des mobilités 2030 avec -26 % d’émissions de CO² entre 2019 et 2030.
  • Poursuite du Plan vélo pour 450 kilomètres de pistes cyclables à horizon 2030 (budget en hausse de 5 M d'euros).
  • Poursuite de la modernisation du matériel roulant : 1 200 trains neufs et rénovés depuis 2016, 132 supplémentaires en 2025 (métros, RER D et E).
  • Lancement du projet de « Métro pour tous » en commençant par la ligne 6.

Afin d’assurer l’égalité des chances, les investissements dans les lycées et les politiques éducatives sont maintenus à un niveau inédit de 1,7 milliard d’euros. 

Poursuite du plan d’urgence pour les lycées franciliens (1 milliard d'euros) :

  • 14 000 places déjà livrées.
  • 12 000 en cours de livraison.
  • 4 000 à lancer avant 2027.
  • Lancement des études pour 9 lycées neufs (Bagneux, Gonesse, Montévrain, ST Pierre, Magny, Villeparisis, Romainville, Louvres et Carrières-sous-Poissy).
  • Déploiement des plans embellissement (100 lycées), végétalisation (50 lycées) et équipements sportifs (21 lycées).
  • 60 lycées déjà rénovés et 3 fois moins de lycées vétustes qu’en 2016.

Augmentation de la dotation globale de fonctionnement des lycées, incluant la prise en charge directe par la Région des dépenses de chauffage et d’électricité : 158 millions d'euros en 2015 à 258 millions d'euros en 2024, soit +69 %.

Oriane, l'Agence de l'orientation et de la promesse républicaine : 

  • Mise en service d’un 2e bus de l’orientation (déjà 2 800 collégiens ou lycéens accompagnés lors des 70 déplacements du bus de l’Orientation)
  • Trouver un stage en Île-de-France , un site internet avec plus de 10 000 offres.

La Région protège le pouvoir d’achat des Franciliens avec le maintien de toutes les aides aux familles et de nouvelles aides, notamment pour les jeunes.

  • Gel des tarifs de restauration scolaire dans les lycées pour les foyers les plus modestes pour la 4e année consécutive : prix de 0,50 euro à 4,49 euros pour un repas qui coûte 10 euros.
  • Gratuité des manuels scolaires pour tous les élèves et 100 % des élèves de 2nde dans un lycée public dotés d’un ordinateur à mémoire augmentée, soit l’équivalent d’une aide de 600 euros par élève.
  • 300 euros d’aide via l'application LABAZ pour les jeunes de 12 à 25 ans (Navigo Imagine R, accès au sport et à la culture, acquisition d’un vélo) et aide au permis de conduire.
  • Aide pour les étudiants :
    -800 nouveaux contrats d’étudiants mentor au sein des universités, qui pourraient être augmentés.
    -Poursuite des bourses au mérite pour les bacheliers mentions très bien et des DAEU ( 1000 euros).
  • Aide aux apprentis : aide forfaitaire de 200 euros pour les niveaux 3 et 4 (CAP jusqu’au Bac) et 115 euros (BTS).
  • Revenu jeunes actifs (RJA) : jusqu’à 5 000 euros pour le pouvoir d’achat des jeunes en formation.
  • Aides aux agriculteurs sinistrés (1 500 euros par exploitation).

Les aides aux communes et aux départements, principaux partenaires de la Région, sont sanctuarisées afin de lutter contre les fractures territoriales et d'agir en faveur de la transition écologique. Les aides d’urgence à destination des communes, des commerçants et des agriculteurs sinistrés par les aléas climatiques sont renforcées. 

Lutte contre les fractures territoriales et services publics pour tous :  

  • Poursuite de la dynamique des contrats d’aménagement régionaux (CAR) : 50 M d'euros (depuis 2017, 368 CAR ont été signés, dont 67 en 2024).
  • Requalification durable des quartiers avec le NPNRU : 19 millions d'euros.
  • Poursuite des contrats ruraux : 14 millions d'euros (450 COR signés depuis 2017 dont 69 en 2024).

Transition écologique et adaptation au changement climatique :

  • Poursuite des accords avec les départements (plan vélo, plan arbre, plan anti-bouchons…).
  • Doublement des aides au « rétrofit ».
  • Poursuite du plan vert (ex : ouverture au public du Bois du Piple) et des actions pour la biodiversité (nouvelle réserve naturelle à Montereau).
  • Construction et rénovation énergétique des équipements sportifs (piscines, gymnases).
  • Poursuite de l’aide d’urgence à destination des communes et des commerçants frappés par les inondations.
  • Biennale d'architecture et de paysage en 2025 sur la « vi(ll)e vivante ».

En matière de sécurité, et alors que le bouclier de sécurité,  couvre aujourd’hui 90 % de la population francilienne et 707 communes, la Région poursuit son effort pour les communautés éducatives et dans les transports à travers les brigades régionales.

En bref :

  • Poursuite du bouclier de sécurité (90 % de la population francilienne couverte et 707 communes),
  • Soutien des communes pour l’équipement des polices municipales,
  • Aide à l’équipement en vidéoprotection de l’espace public,
  • Maintien de l’aide aux sapeurs-pompiers,
  • Des Brigades régionales de sécurité aux effectifs doublés dans les lycées : de 50 à 100 agents,
  • Déploiement des boutons d’alerte dans tous les lycées, soit 2 240 euros par lycées,
  • Doublement des équipes de la Brigade régional des transports avec 100 agents.

La Région Île-de-France détient le triste record d’être le 1er désert médical de France. Ainsi, pour lutter contre cette désertification, la Région forme toujours plus d’infirmiers.

  • + 20 % de places de formations d’infirmiers depuis 4 ans et les revalorisations du « Ségur », soit 1 273 places en plus de 1re année en soins infirmiers depuis 2020.
  • 12 000 bourses allouées en 2024 aux étudiants des formations sanitaires et sociales.
  • Montant moyen des bourses : 3 900 euros par an (soit une hausse de 42 % depuis 2016).
  • Un budget consacré aux formations sanitaires et sociales en hausse de 50 % depuis 2016.
     

La Région Île-de-France occupe une place stratégique majeure en matière d’innovation.

  • Sanctuarisation des 9 domaines de recherche et d’innovation d’intérêt majeur (DIM) et nouvelles Question d’intérêt majeure (QIM) : sécurité routière et transition écologique lancées fin 2024.
  • Poursuite des aides aux équipements scientifiques SESAME pour maintenir la compétitivité des laboratoires au meilleur niveau des standards internationaux.
  • Poursuite de la structuration des écosystèmes IA et quantique : hub du quantique à Saclay, Challenge IA, grands lieux d’innovation…
  • Poursuite de l’innovation pédagogique avec le déploiement d’une nouvelle plateforme (Pearltrees) et de 24 manuels numériques « libres » pour tous les lycées et la poursuite de la transformation digitale de la Région.
     

Une année blanche sur les projets de Contrat de plan État-Région 

  • La Région Île-de-France subit une baisse importante de ses recettes de 5 % dans le projet de budget du gouvernement. Une baisse de recettes continuelle depuis 2019 alors même que les recettes par Francilien sont déjà les plus faibles (390 euros/habitant, soit 20 % de moins que les autres régions). La poursuite de toutes ces actions fortes et structurantes pour la cohésion sociale et territoriale de la Région impose de suspendre en 2025 le financement de tous les projets en cofinancement État-Région. Une année blanche sera donc mise en œuvre sur tous les projets de CPER à l’exception des projets transports demandés et cofinancés par les départements franciliens et des grands projets d’énergies renouvelables cofinancés avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et la banque des territoires, sur les subventions au logement (à l’exception des subventions ANRU). La Région respectera ainsi strictement ses engagements pour les projets déjà lancés avant 2025, comme pour le logement où 53 millions d’euros de crédits de paiement sont prévus pour 2025. Les nouveaux projets sont en revanche reportés pour éviter une envolée de la dette de la Région qui viendrait obérer ses marges de manœuvre.
  • Cette décision du gouvernement prive la Région Île-de-France de 100 millions d’euros de recettes en 2024 et 220 millions d’euros en 2025 et se répercutera chaque année jusqu’à la fin du mandat. Résultat : ce sont 760 millions d’euros d’économies en 2025 à trouver pour anticiper 3 ans de pertes de recettes.
  • Enfin, la Région a décidé de mettre en place un fonds d’urgence, qui sera alimenté par les éventuelles recettes que l’État rendra, et qui permettra de reprendre les projets suspendus du fait du contexte budgétaire. 

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