circuit court Comme près de 70 producteurs franciliens, l'équipe des Macarons de Réau est, avec ses produits, au Salon de l’agriculture 2024 sur le pavillon de la Région Île-de-France. Rencontre avec Thierry Delhaye, détenteur de la recette traditionnelle francilienne.
Vanille, caramel fleur de sel, chocolat, café, pistache, coquelicot de Nemours, noisette, amande...
Les Macarons de Réau sont au Salon de l’agriculture du 24 février au 3 mars 2024, sur le pavillon de la Région Île-de-France, comme près de 70 producteurs franciliens.
L’occasion pour ces adhérents seine-et-marnais de la marque « Produit en Île-de-France » de faire découvrir leurs macarons traditionnels au grand public et d’établir de nouveaux partenariats professionnels.
Thierry Delhaye nous explique l’importance du soutien de la Région pour le développement de son entreprise et pour le maintien de la recette emblématique.
Vous produisez des macarons traditionnels à Réau, qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
Thierry Delhaye : Ce qui me plaît dans la fabrication de macarons traditionnels à l'ancienne c’est justement de fabriquer quelque chose, de créer. De faire évoluer le macaron dans ses arômes, dans son goût. Pas dans sa forme puisque ce sont des macarons traditionnels, ils sont ronds par définition. C’est aussi le contact avec les clients, leur faire plaisir. S’adresser au public est toujours un challenge et un plaisir à la fois.
Quel soutien vous apporte la Région Île-de-France ?
T. D. : La Région nous apporte un soutien de visibilité, cela crée un terroir, nous permet d’avoir des contacts, avec des revendeurs par exemple. Cela renforce notre identité et notre ancrage local. La Région nous accompagne aussi sur le Salon de l’agriculture. Cela nous donne encore plus de visibilité. Ce soutien est très important pour nous.
La marque Produit en Île-de-France renforce notre identité et notre ancrage local.
Que vous apporte votre présence au Salon de l’agriculture ?
T. D. : C’est très important pour nous car il y a beaucoup d’acheteurs qui viennent, d’épiceries fines et même d’étrangers. Même s’il n’y a pas des recettes immédiates il y a quand même des retombées à posteriori. Je peux être contacté par une grande épicerie en province qui souhaite vendre nos macarons par exemple, qui a vu et dégusté nos produits et qui a pris nos coordonnées. Cela permet aussi de faire connaître nos produits au grand public qui ne nous connaissait pas encore.
Comment peut-on se procurer vos produits ?
T. D. : En venant à Réau, un petit village de Seine-et-Marne à côté de Melun. Nous avons un magasin et nous organisons des visites de groupes. On fait voir au public comment on fabrique nos macarons et ils peuvent nous les acheter. Nos produits sont aussi vendus par la grande distribution. Et enfin sur notre site internet : macarons-de-reau.com.
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